Citation de Otma
Le 5 avril 1894, à Cobourg, les deux jeunes gens se revoient enfin et Nicolas note qu'Alix "très embellie paraissait très triste". Elle n'a toujours pas donné sa réponse au tsarévitch. Arrivé la veille, il attend depuis longtemps une conversation définitive avec la princesse, mais redoute cet entretien matinal : "On a parlé jusqu'à 12 heures, mais sans succès, elle continuait à refuser de changer de religion. Elle pleurait beaucoup, la pauvre. Nous nous sommes séparés plus tranquillement." Le lendemain matin, autour d'une tasse de café dans un salon de sa tante Ella, Nicolas revoit Alix : "Nous avons de nouveaux parlé ; j'abordai un peu moins le sujet de la veille, c'était déjà une bonne nouvelle qu'elle acceptât de me voir et de me parler." Le caractère de la princesse est tranché, sans nuances et rigides.
Il n'est pas exclu que sa grand-mère chérie, le reine Victoria, ait joué son rôle dans le changement d'attitude d'Alix. Épouser un futur star valait bien une conversation.
Nicolas, transporté de bonheur, écrit, le 8 avril 1894 : "Jour merveilleux dans ma vie ; c'est le jour de mes fiançailles avec ma chère, mon incomparable Alix." Elle a consenti ! "Mon Dieu, écrit encore le tsarévitch, quel fardeau m'a quitté ! Quelle joie pour papa et maman. Toute la journée, j'ai été comme étourdi de ce qui m'était arrivé... Le déjeuner terminé, nous nous sommes rendus dans l'église de tante Marie pour célébrer un Te Deum." Un bal est ouvert, mais Nicolas n'est pas d'humeur à danser. "Je me réjouissais d'être auprès de ma fiancée. Je n'arrive pas à croire que je suis fiancé. Nous sommes rentrés chez nous à 6h15. Tant de télégrammes nous attendaient déjà. Dîner à 8 heures. Une partie de plaisir à une illumination, et puis on monta pour écouter un concert de Cour. L'orchestre d'instruments à cordes du Régiment de Bavière était parfait. La soirée, nous l'avons passée ensemble dans notre salon."
Il n'est pas exclu que sa grand-mère chérie, le reine Victoria, ait joué son rôle dans le changement d'attitude d'Alix. Épouser un futur star valait bien une conversation.
Nicolas, transporté de bonheur, écrit, le 8 avril 1894 : "Jour merveilleux dans ma vie ; c'est le jour de mes fiançailles avec ma chère, mon incomparable Alix." Elle a consenti ! "Mon Dieu, écrit encore le tsarévitch, quel fardeau m'a quitté ! Quelle joie pour papa et maman. Toute la journée, j'ai été comme étourdi de ce qui m'était arrivé... Le déjeuner terminé, nous nous sommes rendus dans l'église de tante Marie pour célébrer un Te Deum." Un bal est ouvert, mais Nicolas n'est pas d'humeur à danser. "Je me réjouissais d'être auprès de ma fiancée. Je n'arrive pas à croire que je suis fiancé. Nous sommes rentrés chez nous à 6h15. Tant de télégrammes nous attendaient déjà. Dîner à 8 heures. Une partie de plaisir à une illumination, et puis on monta pour écouter un concert de Cour. L'orchestre d'instruments à cordes du Régiment de Bavière était parfait. La soirée, nous l'avons passée ensemble dans notre salon."
