(...) comment ne pas reconnaître ce sentiment du déjà vécu ou du déjà craint, cette angoisse ressentie par ceux qui se souviennent de l'instant où l'être aimé, sur le point de mourir, les a fixés de ce regard que nul ne décrira jamais vraiment, parce qu'il est de l'ordre de l'incommunicable, de l'indicible, regard révolté par l'injustice qui oblige l'homme à partir seul.
(...) "La Mort de Mary Percy", c'est la nôtre, cette lente, et tout à coup rapide montée des ténèbres dont nous savons - même si nous l'oublions à chaque instant de notre existence - qu'elles nous attendent quelque part ; et si ce n'est pas la mort, c'est à coup sûr l'expérience du deuil, ce refus d'être séparé à jamais (...) de ceux qui donnèrent un sens à notre vie.