Je croyais savoir ce qu’on ressentait quand on avait le cœur brisé. Je croyais que c’était ce qui m’était arrivé au bal de promo, lorsque j’avais été abandonnée. Ce n’était rien. Là, là j’avais le cœur brisé. La douleur dans la poitrine et derrière les yeux. La conscience que plus rien ne sera jamais pareil. Tout est relatif, je suppose. On se figure qu’on connaît l’amour, qu’on connaît la véritable souffrance, mais c’est faux. On ignore tout.