"[...] il lui arrivait de rester plusieurs jours sans manger, passait si nécessaire plusieurs nuits sans dormir, gérant ses rentrées d'argent avec la plus grande parcimonie afin de s'offrir le théâtre partout où il s'arrêtait, aux besoins en assistant aux représentations le ventre vide sur un des strapontins du poulailler. Le corps n'a pas à regimber, le mien fait sans rechigner ce que je lui commande.
Je l'entends encore prononcer ces paroles, le ton sémillant avec lequel il le fit.
Environ vingt ans plus tard, il devait m'annoncer tout à fait autre chose sur un ton bien différent. Le corps est le grand traître."