John ne prenait pas leurs bagarres au sérieux. Il riait, car celles-ci n'était jamais bien méchantes. Certes, ils s'envoyaient des pierres, mais qui ne faisaient que ricocher. Plates et bien affutées, elles ne les heurtaient que l'espace d'un instant, puis elles disparaissaient. Mais John remarqua que plus l'été avançait, plus ces pierres s'alourdissaient, se changeaient en rochers plus souvent lâchés qu'envoyés en l'air, et qu'ils avaient tendance à couler. Un jour de la fin juillet, un de ces rochers toucha le fond.