Les hommes oublient les gestes sacrés. Aujourd'hui, le pain est fait sans amour, sans joie. L'homme n'y pose plus la main, l'enfant le jette. Autrefois, chaque miette était ramassée pour les bêtes, afin que rien ne soit perdu. Je me souviens du goût du pain d'alors, comme d'une croyance perdue dont quelqu'un reparle. D'une chaleur à jamais disparue.