Quand tu laisses aller ta tête et que tu fermes les yeux tu voudrais voir la rivière, les arbres qui se courbent et se redressent, tu veux rêver que tu n’as plus de famille, qu’ils sont tous morts, mais tu demeures prisonnier de cette maison. Tu ne réussis pas à fabriquer un rêve aussi réel que le réel mais tu ne peux non plus rester assis, immobile. Tu ne veux pas être dans cette pièce quand ton père rentrera