[...]
J’ai voulu mille fois de ce lieu m’étranger,
Mais je sens mes cheveux en feuilles se changer,
Des bras en longs rameaux, et mes pieds en racine.
Bref, je ne suis plus rien qu’un vieux tronc animé,
Qui se plaint de se voir à ce bord transformé,
Comme le myrte anglais au rivage d’Alcine.
-Sonnet 87-