L’enfant gémissait dans le berceau. Tu t’es levée mais je suis arrivé avant toi et je l’ai pris dans mes bras. Je le tiens serré contre ma poitrine. Je sens sa respiration, son petit cœur qui bat vite à travers la fine couverture bleu clair que ta mère lui a tricotée. Ce cœur, c’est mon cœur. Rien ne peut justifier le fait d’abandonner son propre sang, la chair de sa chair. Aucune excuse, aucune raison. On ne peut que se cacher derrière des masques. Derrière différents degrés de mensonge. Si quelqu’un maîtrise cet art-là, c’est bien moi.