On entend bien souvent dire que la grande peur de tout écrivain serait la tristement célèbre feuille blanche.
Que nenni ! Il existe une peur bien plus intense que celle-là. La peur… de ne pas être reconnu dans son statut d’écrivain. Ne pas être reconnu par ses pairs, s’entend.
La plupart des auteurs finissent par accepter de vivre cet état de fait : il s’écrit bien plus de manuscrits (appelés aujourd’hui volontiers « tapuscrits ») que ne peuvent en publier les maisons d’édition, aussi florissantes soient-elles, pour certaines.