Un petit livre pour partager avec plaisir l’expérience muséale, mais bien que le titre ne le précise pas, on ne parlera pas de musées de sciences ou d’histoire, il s’agit spécifiquement ci de musée d’art.
Pour ma part, j’aime beaucoup visiter les musées, mais quand j’avoue ce fantasme, j’ai parfois l’impression d’être considérée comme une bête curieuse… C’est donc presque avec une agréable impression de complicité que j’ai lu et apprécié ce texte qui place gentiment les choses en perspective : ce qu’on peut attendre des musées, sans prescrire une démarche rigide ou contraignante qui gâcherait le plaisir.
L’auteur utilise un ton léger, qui ne sombre pas dans la grandiloquence et qui propose aussi bien de discuter avec les gardiens que de partager avec les autres visiteurs dans les bistros des musées et se permet même de mentionner qu’on peut avoir mal aux jambes au cours d’une longue visite!
Un bon manuel pour réfléchir sur nos expériences, préparer des visites et s’a musée…
Commenter  J’apprécie         270
Un format très bien adapté pour emmener ce livre avec soi !
Un premier feuilletage révèle du vert pour coller à l’actualité, plein de grandes photos et du texte en petits caractères.
L’introduction plante le décor avec quelques idées qui donnent le ton sous la forme de citations et aphorismes que nous retrouverons tout au long du livre. Nous sommes partis pour voyager différemment mais surtout penser les vacances autrement. Dire non à la productivité touristique et changer son attitude de vacancier, c’est possible !
Articulé autour de 28 suggestions, l’idée est de picorer ce livre, un guide touristique à la main, mais aussi de procéder à une introspection sur le thème : « qu’attends-je de mes vacances ? ».
Les idées se bousculent et me bousculent !
Pourquoi ne pas camper dans mon salon en testant les vacadoms ? Et si j’embarquais pour une tournée avec des éboueurs ? Une journée seule, sans mes compagnons de voyage serait-elle profitable ? Il ne fera peut-être pas beau ou il y aura la queue devant tel monument incontournable comment vais-je m’adapter ? Que peuvent me révéler un supermarché ou un quartier résidentiel sur la vie locale ?
Bref, que je ne serai pas dans un rêve mais dans la réalité qui fait le quotidien de ces personnes qui habitent les 4 coins de la planète qu’il faut absolument avoir vu, mais différemment.
L’idée est de prendre énormément de temps pour la préparation du séjour et paradoxalement de prévoir un programme allégé qui laissera la place à l’imprévu, à la rencontre de l’autre. Ne plus se fixer d’attentes démesurées de nos visites, inévitables sources de frustration et de déceptions.
Le rapport travail/vacances est abordé sous plusieurs angles dans ce livre. Les vacances ne compenseront jamais un travail insupportable. Le départ et la reprise nécessitent peut-être un ou deux jours de transition. Johan IDEMA s’adresse aux personnes qui travaillent, de préférence dans des métiers intellectuels. Retraités et maman ou papa au foyer ne semblent pas être concernés par cette approche…
Voilà donc un livre très intéressant pour qui travaille dur et sait qu’il ne peut pas se passer de voyages, mais ne veut pas entrer dans le moule des vacances de masse. Celui qui peut déranger les autochtones en pleine conscience en leur apportant des petits gâteaux maison car il sait que tout le monde ne vit pas du tourisme et que beaucoup le subissent.
Avec mes yeux, j’ai trouvé certaines pistes pertinentes, d’autres plus ou moins utopiques mais l’idée de trouver une véritable satisfaction aux vacances sans penser à enchaîner les visites incontournables est réellement attrayante.
Si vous désirez désormais dire non à la productivité dans vos vacances, ce petit livre peut vous y aider.
Merci à Masse Critique et aux éditions Eyrolles pour l’envoi de ce petit ouvrage ouvrant sur une réflexion pour vous épanouir réellement avant, pendant et après vos congés.
Commenter  J’apprécie         160
Johan Idema n’en est pas à son premier essai de guide de tourisme décalé, puisqu’il en a déjà consacré un aux musées.
Ici, il propose 28 suggestions pour, d’une part, mieux profiter de ses vacances et, d’autre part, sortir réellement des sentiers battus du tourisme de masse. Car dans notre société mondialisée, il fallait s’y attendre : les voyages des touristes du monde entier commencent furieusement à se ressembler. Il suffit, pour s’en convaincre, de jeter un œil aux réseaux sociaux… et de constater que nos photos de vacances se ressemblent dangereusement, quel que soit l’endroit d’où l’on vient !
L’auteur nous invite donc aux voyages buissonniers, et cela commence dès le sommaire : pas besoin de lire les suggestions dans l’ordre (même si certaines se répondent), ni même d’une traite. On peut picorer de-ci de-là, tout appliquer, ou simplement s’inspirer de ses conseils, qui s’avèrent assez variés et relèvent assez souvent du bon sens. En effet, il propose à la fois des suggestions pour un tourisme moins massif, moins consommateur (prendre des vacances à domicile, visiter enfin sa propre région, prendre le temps d’aller rencontrer des locaux), et des suggestions pour une meilleure appréciation de son voyage (comment apprécier l’organisation, diminuer son taux de stress vacancier et réellement profiter de l’expérience sur-place). L’ouvrage est donc mi guide touristique, mi guide de développement personnel et le mélange des deux genres est assez réussi !
Les chapitres, assez courts et illustrés, sont articulés autour d’une grande idée : la lecture est donc très accessible. La fin propose une bibliographie (en français et en anglais) pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin sur le sentier du tourisme appliqué. Voilà un petit guide (au format très pratique de surcroît), que l’on conseillera à toute personne souhaitant modifier son mode de consommation !
Commenter  J’apprécie         50