Leurs fringues étaient ridicules. Ils semblaient incapables de distinguer parmi leurs morceaux les meilleurs des pires. Il faut toutefois se souvenir d'une chose : à l'époque où ils ont percé, les chanteurs à la dégaine d'Axl, qui balançait des hanches sans une once d'ironie, et les guitaristes qui écartaient les jambes en arborant des mimiques pompeuses de dieux du solo, n'étaient censés intéresser personne, que ce soit d'un point de vue mélodique, culturel ou autre.
Ceux de Guns n' Roses y sont pourtant parvenus.