De mon lit, écoutant ma mère jouer l’intermédiaire entre ma sœur et mon père, je regardai les manuels scolaires posés sur mon bureau. En quatrième, c’était devenu facile, comme les deux années précédentes, et il me tardait de relever le défi du lycée1 de Dundalk à l’automne. Sur l’étagère murale s’alignaient des petits chevaux en acajou sculptés à la main. À la lueur de la lampe de chevet, leurs longues têtes sauvages, leurs nasaux frémissants et leurs dents dénudées semblaient en vie.