Avant le début du XVIIIe siècle, l’île humide située de l’autre côté de la Manche était considérée par le reste de l’Europe comme un pays grossier et violent, plus prompt à se révolter et à répandre le sang qu’à honorer l’art et la culture.
…
Malgré l’instabilité politique, les Britanniques s’étaient dotés d’une littérature remarquable et quelques-uns de leurs érudits avaient acquis une réputation de premier plan chez eux et à l’étranger. Mais en peinture, à l’aune de laquelle les Européens du Continent mesuraient la réussite culturelle, les Britanniques avaient beaucoup de retard.