De cette façon, oui, il était bon de faire pénitence, stimulé par la tentation, avec le tracé du terrain conquis, avec le risque et tout... Il ne pensa plus à la mort, ni à gagner le ciel ; et même le souvenir de son infortune et de ses revers cessa de le tourmenter, comme la faim après un repas copieux. Il suffisait de prier et de tenir bon, à côté du diable dompté et maintenu fermement, que c'en était un plaisir. Et ce n'était quère plus que par habitude qu'il répétait de temps en temps :
- Chacun a son heure, et ma chance viendra !