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4/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Josep Rafanell i Orra est psychologue et psychothérapeute.

Il collabore depuis plus de 20 ans avec des institutions de soin et de travail social. Son travail de réflexion se place à la croisée de la redéfinition pragmatique d’une politique située et de la prise de parti contre les machines de gestion étatiques et d’intégration à l’économie.

Auteur du livre "En finir avec le capitalisme thérapeutique. Soin, politique et communauté", paru aux éditions de La Découverte en 2011, il a également publié dans les revues suivantes : Futur Antérieur, Alice, Chimères et Ecorev.

Il a également participé au Collectif d'enquête politique, "Cahiers d'enquêtes politiques. Vivre, raconter, expérimenter", Les Éditions des mondes à faire (2016).

Josep Rafanell i Orra est par ailleurs co-fondateur d’un collectif d’enquête politique qui met l’accent sur la construction et la transmission de récits autour de pratiques d’autonomie collective.

Il est également l’un des animateurs du réseau parisien sur l’entente des voix (REV), où il a, avec d’autres, mis en place un groupe d’auto-support d’entendeurs de voix et d’alliés, proches et soignants.

Enfin, il anime à Bruxelles un atelier d’enquête autour des pratiques de soin et de travail social, avec Juliette Béguin et Cédric Tolley.

site : https://jrafanell.wordpress.com/
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Source : decitre
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Josep Rafanell i Orra
L’esprit de l’entreprise, sans autre médiation, prolonge ainsi ses ravages avec ses nouvelles formes de subjectivation sociale dont ce que certains ont appelé « l’entreprise de soi ». Et tant pis pour ceux qui ne peuvent, ou ne veulent pas, acquérir une existence « sociale » à partir de l’injonction à s’inscrire dans des « projets de vie » intégralement soumis aux instances supérieures de l’économie. Le « droit à la négligence », qui existait pourtant déjà si bien dans le cadre des institutions de l’État social, aura débordé largement celles-ci porté par le fanatisme religieux de l’État du capitalisme. L’indifférence, le mépris, l’humiliation se sont depuis érigés en principes de gouvernement. Il ne s’agit plus « de faire vivre », comme nous l’avait appris la généalogie du biopouvoir, ou de laisser mourir. Mais d’ignorer. (...)
Et c’est ainsi qu’il est aujourd’hui possible d’ignorer les noyés dans les flots qui entourent la forteresse européenne, les existences harassées dans les bidonvilles à Paris, les morts solitaires dans des EHPAD lors d’une vague épidémique.
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L'affaire est devenue limpide : l'accélération des destructions de l'habitabilité de la terre exige le désarmement de l'entreprise du ravage.
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L’ancien contrat social qui imposait l’acceptation de l’exploitation en échange d’une place dans le paysage social, aujourd’hui dévasté par les puissances ténébreuses de la recomposition capitaliste, a volé en éclats. Les anciennes garanties « sociales » ont disparu. On peut même dire que ce fut ce contrat qui prépara tous les désastres. Les effondrements sont là. Ils se poursuivent. Les Trente Glorieuses méritent bien le nom des Trente Ravageuses que certaines lui ont donné. Ravage, des milieux de vie, mais aussi des interdépendances qui instauraient des communautés vivantes, des formes de réciprocité et d’attention portée à la fragilité des existences et à leurs milieux de vie.
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Josep Rafanell i Orra
Le gouvernement de l’espace devenu systémique du capital apparaît aujourd’hui sous le mode de la présentation de l’avenir à partir de l’incertitude. Le propre de la gouvernementalité néolibérale est de trouver sa justification dans un futur régi par la peur : l’anticipation du désordre dans le système qui légitime l’emprise sécuritaire sur le présent. (...) La gestion des populations par l’État au service du capitalisme est devenue un monstrueux détournement de la sollicitude en rendant intelligible la souffrance en termes de désordre. Elle transforme la résistance, la défection ou la révolte en pathologie sociale ou individuelle.
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Josep Rafanell i Orra
Oui, nos ennemis on peut aujourd’hui comme hier les identifier. On nous les re-présente tous les jours. C’est une des sources du dégoût que dégage notre époque que de devoir en subir la grotesque agitation dans le triste décor de la représentation politique.
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Que "les femmes" voient dans chaque homme un porc déguisé et que "les hommes" voient en chaque femme une allumeuse inconséquente, assure de beaux jours au maintien de l'ordre impérial. Que "les non-blancs" voit en chaque "blanc" un raciste atavique et que chaque "Français" redoute son "remplacement" par ceux qui furent colonisés, voilà qui garantit contre tout risque d'insurrection populaire. (préface de Moses Dobruska)
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Partons d'un constat, le plus effrayant: la vie collective est un champ de ruines jonché de cadavres de ce que l'on appelait jadis des sujets. Et où prolifère aujourd'hui le réseau hypnotique des relations. Mais une communauté ne sera jamais un réseau. Trop de relations et pas assez de rapports.
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Maintenir l'unité du monde ne se fait plus qu'au prix de l'enserrer dans une gigantesque broyeuse technologique et spirituelle. Et plus ce monde se donne pour déjà ravagé, plus il désarme toute volonté de mettre fin au ravage. (préface de Moses Dobruska)
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jadis des sujets. Et où prolifère aujourd'hui le réseau hypnotique des relations. Mais une communauté ne sera jamais un réseau. Trop de relations et pas assez de rapports.
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En ce sens, toutes les révolutions sont romantiques, si l'on reconnaît aux romantiques allemands de l'Athenaeum le grand mérite d'avoir pour la première fois posé le fragment non comme amputation de la totalité, mais comme totalité singulière. D'avoir pour la première fois dans la "modernité" retourné la valeur attachée au fragment. D'avoir destitué le grand Tout extérieur, le Tout pastoral, le Tout qui n'est rien.
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