Avec le mois d'avril, une douceur nouvelle impregnait l'air plus léger. Les bourgeons liberaient leurs feuilles fragiles, d'un incroyable vert brillant. (...)
Puis mai arriva, beau et chaud. Au cours des promenades autour de Clermont, les jeunes filles cueillaient les premières fleurs : anémones, pervenches, pâquerettes bordées d'une pointe de rose, violettes minuscules, d'un bleu-mauve étonnant, satiné. Les oiseaux s'appelaient gaiement dans les jardins où le vent berçait les cerisiers en fleurs, s'affairent autour des nids de mousse où pépiaient les oisillons.