Juan Darién

Le Un est un tout petit nombre. Personne ne l'écoute. Il envie les autres qui dans son esprit, lui sont supérieurs. Un jour, il rencontre le roi Moins qui veut en faire:"le plus grand nombre du monde!"

Pour ce faire, il lui faut construire une arme terrible: le signe moins.

Cette arme va alors permettre aux Uns d'attaquer par surprise les autres nombres.

Le signe moins est une arme puissante, les Uns ont tant et tant soustrait, qu'à la fin, il ne resta plus que des Zéros. Les zéros devinrent des esclaves.

Un jour, les Zéros cassèrent leurs chaînes. Les Uns voulurent répliquer mais leurs armes n'étaient pas assez puissantes, rappelez-vous, le Zéro est déjà le nombre le plus petit.

Ils désarment donc les Uns qui vont se rendre compte de leur bêtise.

Les Zéros ne sont pas des méchants. Ils veulent la paix et l'harmonie entre les nombres. Ils expulsent ainsi le roi Moins.

La paix retrouvée entre les nombres, il y eu même une union entre un Un et un Zéro, on l'appela le nombre Dix.

Original, des images fortes, un texte qui va dans le même sens. Adultes comme enfants ne devraient pas rester insensibles. Vive l'Espagne(un pays cher à mon cœur) et la maison d'édition OQO. Une petite maison d'éditions créée en 2006 qui n'a pas fini de faire parler d'elle...


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Encore un conseil de mes collègues…je ne l’aurais pas pris sinon, je n’ai pas beaucoup aimé les illustrations! Mais l’histoire est assez géniale!



Le Un est le plus petit nombre, qui est toujours seul et triste et dont les autres se moquent. Un jour, le roi Moins vient et lui propose une alliance pour réduire les autres chiffres en esclavage et se venger!



Très rapidement, les chiffres deviennent des zéros, chiffre inférieur à Un et deviennent esclave.

Mais un jour, un zéro refuse de continuer à travailler et alors qu’on le menace avec un moins, cela ne marche pas : le zéro est le plus petit chiffre (ne pas oublier, c’est un album pour les enfants, donc on laisse tomber les -1 !)



C’est donc une jolie histoire sur la stupidité de la guerre, sur les différences qu’on refuse. C’est en utilisant la soustraction que l’auteur essaye de montrer qu’on peut toujours apprendre et vivre avec les différences des autres.



Cet album est aussi une manière de commencer à appréhender la soustraction et de jouer avec les chiffres! Une vraie réussite, même si j’ai du mal avec l’aspect très moderne et brut des illustrations!
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Cet album jeunesse parle de l'intolérance qui conduit à l guerre, à l'oppression de l'autre mais il finit sur une note d'espoir.