Les gens veulent entrer au musée et travailler pour le musée. Ils parlent des espaces, et non des œuvres. Avant, quand on réalisait une œuvre, du moins c'est ce que je croyais, on ne savait jamais ce qu'elle allait devenir. Si elle allait vous rester sur les bras, dans votre atelier, ou si, au contraire, on allait la vendre, ou encore, peut-être, de manière très hypothétique, si un musée allait l'acheter. Je crois que c'est foutu. Peut-être que je pense ça parce que je suis un vieux grincheux, intolérant, insupportable, qui continue de peindre à l'huile. Ce qui, par ailleurs, ne devrait plus se faire : ça pue.