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Citation de Partemps


II

Comme c’est heureux que nous soyons séparés par tant de choses et de personnes : un mari et une femme, votre situation dans le monde. (Ne niez pas, vous en avez une et elle vous tient.) Des tas de kilomètres, et surtout par votre beauté. Oui, vous êtes trop belle. Quelquefois je rêve, oh ! bien éveillé, que vous êtes ma maîtresse et je me dis : Qu’est-ce que j’en ferais ? mon Dieu ! Qu’est-ce que je ferais de ce trésor ? par quels mots lui prouver que je sais son prix ? Vous manqueriez à mes rêves, mais votre présence me gênerait. Même de loin, je ne suis pas hardi.

Le nouveau domestique de notre ami Paul lui dit en style noble :

– Bonjour à Monsieur, bonsoir à Madame.

Ainsi je vous aime à la troisième personne. Tendresses à Madame !

P.S. Il y a dans l’amour que j’ai pour Berthe, de la joie, de la bonne santé. C’est ainsi que j’aime autant baiser sa joue que ses lèvres. Que de complications j’imagine avec vous !
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