L’Espagnole était moins belle que l’Indienne mais une vitalité quasi démoniaque émanait de chaque pouce de sa personne. Une masse de cheveux noirs et bouclés, mal retenus par une résille garnie de rubans multicolores, descendait jusqu’au milieu de son dos, encadrant un pâle visage dévoré par des yeux énormes et dans lequel saignait une bouche capable à elle seule d’éveiller la sensualité d’un ermite hors d’âge.