Les vivres n’allaient pas tarder à se raréfier mais pour ces deux êtres qui venaient de se découvrir, seuls comptaient ces moments de douceur qu’ils passaient l’un près de l’autre sans que personne eût le mauvais goût de venir les déranger. Leur secret, bien sûr, était celui de Polichinelle pour les sept cents habitants forcés de l’ambassade anglaise, mais il ne serait venu à l’idée de personne de le salir d’une pensée grivoise ou simplement inconvenante. La beauté, la dignité de la jeune Mandchoue forçaient le respect.