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Citation de collectifpolar


Quand tu t’apercevras que ton enfant a disparu, tu croiras connaître le pire.
Très vite viendra ce sentiment insidieux, comme si tu te vidais de ton sang, que tu n’y peux rien, absolument rien.
Tu le sentiras s’écouler, et rien ne peut l’arrêter. Mais, à ce stade, tu te fiches pas mal de ce qui peut t’arriver.
Tu ne penses qu’à elle, ton bébé.
Quarante-huit heures. C’est la durée approximative où tu chancelleras au bord de la folie, t’entêtant à croire que les choses peuvent redevenir comme avant.
Tu resteras sans dormir pendant des jours, jusqu’à ce que l’on te donne des sédatifs. Chaque fois que tu émergeras de ton sommeil chimique, il se passera une seconde – une seule – où tu ouvriras les yeux en pensant que tout est rentré dans l’ordre. Une seconde où tu croiras avoir tout imaginé.
Ensuite, tu te diras que rien ne peut être pire que ça.
C’est précisément à ce moment-là, ou presque, que l’espoir commence à s’effondrer.
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