Sa main flotte sur l’ombre. Ses doigts gardent le contour de l’après-midi. Elle dort. Je regarde. Ne pas la réveiller. C’est l’automne. Elle glane les moments mûrs. L’or abonde et déborde. Derrière ses paupières, les mordorures de l’érable, du chrysanthème et du cornouiller. Je me livre à l’allégresse.