On nous apprend à marcher, à réfléchir, puis on ne veut plus que nous réfléchissions, les autres veulent continuer à réfléchir, mais comme ils ne savent pas s'y prendre, c'est nous qui devons agir. Je ne voulais rien changer, je m'en fichais, chacun est maître de son sort, et pour les rendre heureux, j'aurais été capable d'acheter une collection de tangos à maman, trois tonnes de lames de rasoir à la tante, un masque à papa, des teintures de toutes les couleurs à l'oncle et un matelas d'eau à la grand-mère pour qu'elle s'y noie, oui je me voyais bien acheter tout ça et décamper, enfin maîtresse de mon sort, car rien n'existait en moi.