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Critiques de Katarina Bivald (937)
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La bibliothèque des coeurs cabossés

C’est presque malhonnête de tendre un tel piège à des lecteurs compulsifs, et c’est une pratique répandue, comme en témoigne la liste « Des livres-bibliothèque » proposée par Paroles : je veux parler des romans qui parlent de livres. Et ici c’est de best-sellers qu’ill s’agit, donc de livres lus par le plus grand nombre.



Est-ce que cela suffit pour faire un bon roman? Il faut tout de même un peu plus, une histoire qui se tienne, des personnages sympas, une construction habile.

Je ne boude pas mon plaisir :c’est tout à fait réjouissant d’assister au miracle des non-lecteurs qui découvrent la magie des mots, même si c’est pour se précipiter sur le deuxième tome du journal de Bridget Jones après avoir dévoré le premier. J’ai aimé aussi ce rapport particulier de Sara avec les livres et le classement qui en découle dans sa précaire librairie, selon des critères peu classiques. J’ai aimé le rôle des livres dans la création des amitiés ou des amours.



Très agréable aussi l’ambiance Amérique profonde, le bled paumé, subissant les effets dramatiques du marasme économique, avec ses effets curieusement positifs de solidarité, de construction commune d’un projet, juste pour survivre.



L’histoire d’amour est un peu plus banale mais elle a le mérite de créer un noyau central à l’intrigue.

Enfin des petits soucis de traduction sans doute, m'ont rendu quelques paragraphes incompréhensibles....





Avec le sentiment de m’être faite piégée par l’auteur, qui légitime mon addiction pour la lecture, je ne saurais cependant que conseiller ce livre.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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La bibliothèque des coeurs cabossés

(Le billet qui sert à rien)



« T'as qu'à lire les cinquante premières pages, tu verras bien » qu'elle me dit, Nathalie.

La bibliothèque des coeurs cabossés, ma copine Nathalie elle a pas aimé. «Chiant, mal écrit, gnangnan, cul-cul, convenu» qu'elle a dit, un chouïa lapidaire.

C'était pas son jour à Nathalie.

En même temps je le sentais pas trop ce bouquin (c'est pas joli les apriori), même que ça faisait longtemps que j'avais pas pourri un best-seller (coucou le fakir) et que là y aurait peut-être eu matière à médisance, avais-je spéculé au plus profond de mon fort intérieur.



Et donc elle me tend le bouquin, Nathalie.



Ah euh… 480 pages quand même… Je sais pas pourquoi j'imaginais un opuscule minuscule (gaffe à la rime là, faudrait voir à pas s'égarer)

480 pages quoi… Je veux bien me gausser deux minutes mais j'ai pas que ça à faire non plus hein…

« T'as qu'à lire les cinquante premières, tu verras bien… » me suggère donc Nathalie.

« Pas con » que je lui réponds.







Quarante-quatre pages plus loin donc… voilà voilà. L'histoire continue de s'installer à grand renfort de phrases basiques aussi bavardes que superflues et la prose éminemment indigente me consterne déjà, sans grande perspective de rémission en vue. J'ai lu (entre autres) «…ses cheveux tressautèrent avec souplesse autour de sa tête...» J'ai ri... (fallait pas ?) et puis j'ai lâché l'affaire, en souplesse aussi.



Tant mieux (tant pis), pas de chronique assassine pour cette fois. Car si d'aucuns malveillants osent parfois débiner un ouvrage qu'ils ont à peine ouvert, moi tu me connais c'est vraiment pas mon genre.






Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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La bibliothèque des coeurs cabossés

Il y a des livres comme celui-ci que l'on voudrait ne jamais terminer, non pas parce que la lecture nous est lassante mais au contraire, parce que l'on accroche tellement que l'on sait pertinemment que, même si on venait à les relire, l'on ne retrouverait plus jamais la sensation de découverte et de pur plaisir que l'on a pris en le lisant pour la première fois. C'est ce qui s'est passé pour moi ici avec cet ouvrage-là ! Certes, la couverture et la quatrième de couv' m'annonçaient déjà que je ne pouvait qu'adorer ce qui allait se trouver à l'intérieur mais j'avoue que cela a même dépassé mes espérances :



Que vient faire Sara, une jeune femme, ancienne libraire en Suède, dans un petit bled paumé comme Broken Wheel où il n'y a absolument rien à voir ? Si je vous disais qu'elle vient rendre visite à une femme qu'elle n'a jamais rencontré de sa vie et qui pourrait très bien être sa mère, vous ne me croiriez pas ? Eh bien, pourtant, c'est bien le cas. Sara, après avoir entretenu une longue correspondance littéraire avec Amy Harris, l'une des doyennes du village appréciée de tous, s'est vite pris d'affection (réciproque il va sans dire) pour cette dernière au fil de leurs échanges épistolaires et se décide à venir lui rendre visite pour une période non définie. Cependant, quel ne sera pas son désarroi en arrivant lorsqu'elle découvrira, arrivée à destination, qu'elle arrive trop tard? Amy vient de rendre son dernier soupir mais cela ne fera pas changer d'avis Sara pour autant. Elle est là pour deux longs mois et est bien décidé à rencontrer chaque personne dont Amy lui a parlé au cours de ses lettres. Très bien accueillie par les gens de Broken Wheel par respect pour feu Amy, ses idées novatrices ne vont cependant pas plaire à tout le monde -du moins au départ. Persuadée que le monde tourne autour des livres et que sans leur existence, ce dernier n'aurait pas lieu d'être, Sara va tenter (pari on ne peut plus risqué) d'introduire un nouvel élan de vie dans cette ville "morte" en y introduisant quoi, devinez ? Des livres, bien entendu !



Et si les livres avaient le pouvoir de redonner espoir aux gens, de les faire se battre pour que leur ville à laquelle ils sont si attachés acquiert un rayonnement qui donne aux touristes de venir s'y attarder ? Et si les livres pouvaient bien plus que cela, et si les livres étaient capables de tout ?



Un livre vraisemblablement fait pour moi qui suis convaincue que tout cela est possible et qui, j'en suis certaine, à vous tous, amis lecteurs qui aimaient les livres autant que moi, ne manquera pas de vous laisser indifférent ! Bref, un véritable petit bijou mais qui n'a cependant fait qu'ajouter de nombreux livres à ma PAL tant les références littéraires y sont nombreuses et que je ne peux malheureusement pas me vanter d'avoir lu tous les livres mentionnés ici, affaire que je prend très au sérieux : mon défi est lancé !

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La bibliothèque des coeurs cabossés

La bibliothèques des cœurs cabossés, c'est un peu comme un roudoudou. C'est doux , sucré et puis ça apporte un peu de nostalgie , celle de l'enfance , des souvenirs.



J'ai plongé avec bonheur dans cette atmosphère bon enfant et à la fois nostalgique que nous décrit l'auteure.



Ce roman se lit très facilement, et j'ai été littéralement envoutée par cette amoureuse des livres qui me ressemble beaucoup en fait. J'ai apprécié toutes les références livresques et sourit souvent à celles-ci. Un petit rappel de romans ou d'auteurs que j'ai beaucoup aimé et que j'aime encore.

J'ai beaucoup apprécié ces personnages en général assez stéréotypés mais tellement sympas (trop parfois). C'est également le cas de cette petite ville qui meurt doucement mais donc l'amour de ses habitants dit tout d'elle.



J'avoue volontiers que la lecture de ce roman est aisée et reposante. Parfois un peu gnangnan il faut l'avouer. mais çà fait du bien aussi de lire des choses légères et de se régaler avec.



Une lecture sans prise de tête qui m'a fait un bien fou.

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La bibliothèque des coeurs cabossés

Le livre PARFAIT !!!!!!!!



Ce livre est une véritable merveille ... c'est simple, je n'ai pas vu le temps passé

C'est une des rares fois où je me suis sentie transportée dans le récit et où je m'imaginais à la place de Sara



Franchement, ce livre est fabuleux !

Les personnages sont attachants, drôles, émouvants, délurés...

Les situations sont parfois à mourir de rire, à pleurer même...mais d'un positivisme incroyable

L'histoire nous transporte et sans que nous nous y attendions, nous sommes pris au piège et nous n'avons qu'une envie, connaître la suite !!!



C'est simple, ce livre à tout !

Si vous aimez lire ... il est fait pour vous

Si vous aimez les romances ... vous allez en avoir et entre personnages atypiques :LolLolLolLol:

Si vous aimez l'action ... vous allez être servie avec Grace et son fusil

Si vous aimez rire ... alors là, lisez de suite ce livre (entre la scène dans le bar le Square où le pauvre Carl doit se tenir loin des femmes, le barbecue improvisé suite à une question d'ordre vitale ... )





Si j'ai un conseil : À LIRE ABSOLUMENT !!!!
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La bibliothèque des coeurs cabossés

Une jeune suédoise qui préfère la compagnie des livres à celle des humains ; une vieille américaine fatiguée et malade arrivée au bout de son long chemin ; une ville insignifiante perdue dans le fin fond de l’Iowa, au milieu des champs de maïs qui s’étendent à perte de vue ; une ville anéantie, vaincue par la dernière crise financière où errent sans but quelques ombres courbées, quelques cœurs cabossés ; la naissance d’une librairie pimpante et colorée au milieu de toute cette grisaille et de ce renoncement… Le prélude au retour inespéré du sourire et de l’espoir ?

J’aurais dû adorer ce livre avec mon cœur d’artichaud… Faire tout le chemin avec ces cœurs cabossés, un sourire mélancolique aux lèvres. Mais la mayonnaise n’a pas pris, comme on dit ! et j’ai laissé tomber au tiers du livre. C’est pénible de lire en pensant toujours à autre chose, d’effleurer l’histoire. Personnages sans aspérités, bavardages vains, je me suis terriblement ennuyé. A moins tout simplement que le moment était mal choisi pour entamer la lecture de ce livre.

Une déception.

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La bibliothèque des coeurs cabossés

La bibliothèque des coeurs cabossés est tout simplement un petit bijou. J'ai adoré ce livre.

Sara, jeune femme sans intérêt, sans attrait, sans charme, arrive dans cette petite ville américaine, ville morne, en pleine crise économique et sociale, sans espoir d'avenir. Bref, Sara arrive dans un endroit à son image.

Grâce à sa présence, et presque contre sa volonté, la ville va se rallumer peu à peu, les habitants se réveiller et Sara va se révéler.

Je conseille ce livre à tous les amateurs de livres, à tous ceux qui ne peuvent s'empêcher de parcourir les titres de livres sur des étagères, à ceux qui respirent les pages de livres avec délectation.

Un 1er roman de Katarina Bivald que j'ai dévoré... et qui m'a laissé une impression de "pas assez" lorsque j'ai tourné la dernière page.
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La bibliothèque des coeurs cabossés

Il y a des mots qu'on aime bien, qu'on chérit plus que d'autres sans savoir pourquoi. Des mots qui vous sourient, des mots qui vous attirent.

"cabossé" fait partie de ces mots que j'apprécie..Sans doute parce qu'il évoque les mots de mon enfance, parce qu'il résonne tendrement à mon oreille.

Je le rangerais volontiers dans la catégorie des "gros durs au cœur tendre", avec "dingue" et "paumé" comme dans la chanson d'HFT, avec " bousillé" et "écorché" comme dans la chanson d'Olivia Ruiz.

Sauf que, dans ce titre là, il côtoyait "bibliothèque" et "cœur". Deux autres mots qui résonnent autrement mais qui m'interpellent tout autant, et je ne crois pas que ce soit utile que je vous explique pourquoi...

Alors, quand on associe "cabossé", "bibliothèque" et "cœur" dans un seul et même titre, faut pas s'étonner de me voir rappliquer !



Titre accrocheur, première de couverture sympathique et l'histoire alors ? Fidèle à ses promesses ?

Eh bien, oui !

Dès lors qu'on fait connaissance avec Sara, une jeune suédoise, amoureuse des livres, on a aucun mal à s'identifier à elle. Tout comme elle, on se laisse gentiment adopter par les habitants de Broken Wheel ( Roue Cassée ! In french), village paumé où certains font figure de doux dingues, aux magasins abandonnés, aux enseignes bousillées, à l'avenir étiolé. Ici, contre toute attente, ce sont les livres qui apporteront l'espoir, l'étincelle de vie, la joie !

La joie du lecteur aussi, bien sûr, mais pas seulement ! Il y a aussi tous ces romans dont parle Sara, (Elle ferait une Babéliote géniale ) et dont on se dit : " Ah oui celui-là, moi aussi, je l'aime bien ! " ou alors " Je ne connais pas cet auteur..allez hop, je l'ajoute dans ma liste de livres à lire ! "

Voilà pourquoi je vais ajouter de ce pas à ma liste d'auteurs à découvrir Joyce Carol Oates et Harper Lee.

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La bibliothèque des coeurs cabossés

VERITABLEMENT UN « BON ET GROS » BONBON



J’ai apprécié me perdre dans ce livre où certes fleurent les bons sentiments, et les références littéraires de l’héroïne, mais c’est surtout ce genre de roman qui incite à lire, à découvrir et apprécier la lecture.

Aucune raison ne pas en profiter.



Belle découverte... surtout grâce à la communauté de BABELIO : merci.

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La bibliothèque des coeurs cabossés

À quoi bon une critique de plus ? , qui ne plaira pas à tout le monde , peut- être , tant pis .....

Voici un beau livre très agréable à lire, facile , pétri de bons sentiments, bien construit , entrecoupé avec habileté par la correspondance enrichissante entre Sara et Amy .......

On me l'a proposé à la médiathèque pour sortir de la mélancolie et des soucis ......

Il est vrai que c'est un fabuleux hommage aux livres, aux amoureux de la lecture, une gracieuse déclaration d'amour oú tous les lecteurs compulsifs se retrouvent , une jolie histoire de rencontres et d'amitié peuplée de personnages loufoques et / ou/ attachants..

Oú l'on vagabonde de Paul Auster à la multiplicité des œuvres de Joyce Carol Oates ( avec des remarques avisées et bien amenées ) , de Toni Morrison à Proust et bien d'autres ouvrages classiques cités ....... Un livre qui parle des livres et met du baume au cœur, a tout pour me plaire , ah ! L'astuce de l'auteur .........

Mais j'ai trouvé , ce n'est que mon avis , bien sûr , l'ensemble lent , long , prévisible, à emporter sur une plage , l'été pour le plaisir .........

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La bibliothèque des coeurs cabossés

Délicieux.

L'auteur porte un regard plein d'humour et de bienveillance envers ses personnages. Elle nous parle de relations humaines mais aussi et surtout des livres et de l'amour qu'on peut leur porter, le tout avec un ton et une écriture que j'ai beaucoup appréciés.

Dans ce livre, une jeune femme trouve une ville et des amis qui lui correspondent, dans un coin improbable des Etats-Unis.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, drôle, émouvante et très bien écrite.
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La bibliothèque des coeurs cabossés

Il y a une chose qui m’énerve vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup dans la vie. Cette chose, c’est la phrase accrocheuse à la parution d’un livre qui nous dit « Si vous avez aimé La licorne aux paillettes, vous allez ADORER Le petit poney arc-en-ciel ! ». (Je précise au cas où que ce sont des exemples tirés de mon imagination digne d’une gamine de 6 ans…). Bref, ce genre d’accroche, ça m’énerve. Pourquoi toujours éprouver le besoin de se faire de la pub en comparant notre livre à un autre plutôt que le vendre pour ce qu’il est vraiment ? Bref, comparer comme ça des livres pour les vendre ça m’énerve. Et ça m’énerve encore plus parce que je sais que pour certains je vais à chaque fois tomber dans le panneau et repartir avec. Oui, faible, je suis. Et je l’ai été il n’y a pas très longtemps avec le roman dont je vous parle aujourd’hui.



Alors que je venais chercher un livre commandé (Blackmoore pour ne pas le citer), j’ai bien fait attention d’éviter le plus possible de traîner dans les rayons pour ne pas être tentée. Mais, l’espace d’une nanoseconde mon œil a accroché dans un coin une couverture sympa avec un gros bandeau rouge et plus particulièrement sur ce bandeau le mot « épluchures ». En moins d’une nanoseconde j’étais foutue. S’il y a bien un roman que j’ai adoré du début à la fin, c’est Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates. Et comme avec Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles de Suzanne Hayes & Loretta Nyhan l’année dernière, j’ai craqué…



Et même si ce genre de pratique m’énerve au plus haut point, je dois reconnaître que c’est quand même super pratique parfois parce que ce livre est une vraie petite perle, un petit bijou, le feelgood book par excellence, 482 pages de bonheur. Ce livre, c’est un livre pour toutes les amoureuses des livres et de la littérature. Je rajouterai que même si vous n’avez pas aimé Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates car épistolaire, il se peut que vous aimiez celui-ci. En effet, il ne s’agit pas d’un roman épistolaire à proprement parlé.



Tout commence par un échange de lettres entre Amy l’américaine de soixante-cinq ans et Sara la suédoise de vingt-huit ans. Un échange de lettres et de livres ! Alors quand la bibliothèque dans laquelle travaille Sara ferme, celle-ci décide de partir en vacances rencontrer Amy dans sa petite bourgade à l’abandon qu’est Brooken Wheel. Et c’est là que notre roman commence. Sara arrive, prête enfin à rencontrer celle qui est devenue son amie la plus proche au fil du temps. Ce qu’elle n’avait pas prévu c’est d’arriver en plein milieu de l’enterrement d’Amy … Que va-t-elle bien pouvoir faire seule, aux Etats-Unis avec un visa de tourisme, perdue au milieu de nulle part ?



Après quelques jours d’errances dans la « ville » à la recherche de quelque chose à faire, Sara a la lumineuse idée d’ouvrir une bibliothèque avec tous les livres que possédait Amy. Et de trouver pour chaque personne qu’elle rencontre le livre qu’il lui faut. Cela va constituer une sorte de thérapie pour elle, un moyen d’avancer mais surtout les habitants de Brooken Wheel vont s’apercevoir qu’ils ont autant besoin d’elle qu’elle n’avait besoin d’eux.



Je vous disais un peu plus haut que si vous n’aimiez pas les romans épistolaires vous aviez quand même de grandes chances d’aimer celui-ci, c’est tout simplement parce que ce n’est pas un roman épistolaire. Et oui. La correspondance entre Amy et Sara est bien présente mais sous forme de lettres entre chaque chapitre. Des sortes de parenthèses au cours du roman qui nous permettent de mieux connaître Amy, Sara et surtout les habitants de Brooken Wheel, de les voir sous un autre jour.



Ce livre, c’est aussi le roman parfait pour toutes les amoureuses de livres. Car des références littéraires, il y en a pratiquement à toutes les pages d’Eragon de Christopher Paolini à Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee en passant par Jane Austen et Bridget Jones d’Helen Fielding, Marian Keyes, … Bref, impossible d’échapper à un roman que vous avez lu mais aussi impossible de ne pas découvrir de nouveaux romans que vous aurez immédiatement envie de lire !



Vous vous reconnaîtrez dans le personnage de Sara, cette amoureuse des livres qui peut passer 5 heures de suite sans lever les yeux de son roman. Qui parlera livres avec amour, des étoiles dans les yeux et mieux que quiconque. Cette femme regardée parfois de travers, à cause, justement de sa passion et qui pourtant comprend bien mieux le monde qui l’entoure que ce que l’on pourrait croire. Une jeune femme qui a le cœur sur la main, qui sait écouter et qui va être adoptée par l’ensemble de la communauté de Brooken Wheel. A tel point que ceux-ci ne voudront plus la laisser partir et seront prêt à tout pour la faire rester.



L’écriture est douce, fluide, les pages se tournent toutes seules à toute vitesse. J’ai vraiment tout aimé dans ce roman. L’écriture donc, la trame principale, la correspondance entre Amy et Sara, les histoires de chaque habitant de Brooken Wheel qui s’insèrent parfaitement dans le roman et le font avancer mais aussi, la douce romance qui tisse sa toile délicatement autour de notre héroïne. Une romance amenée à touts petits pas, légère comme du sucre glace. Ce livre vous fera rire, sourire, il vous entoura d’un cocon de douceur et de bien-être. Un vrai feelgood book comme je les adore. (suite sur le blog)
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La bibliothèque des coeurs cabossés

Il y a plusieurs raisons qui m'ont poussée à lire ce roman - et qui avait de quoi attirer l’œil de beaucoup de lecteurs :



- la pléthore de critiques élogieuses, de la part de lecteurs et libraires avisés ;

- c'est un livre qui parle de l'amour des livre set met en scène une amoureuse des livres (ça aurait pu être moi, non ??) ;

- une jolie couverture, il ne faut pas oublier de le mentionner ;

- la promesse que c'était un roman scandinave émouvant et drôle, du même style que celui de Frederik Backman par exemple ;

- en plus j'avais entendu que contrairement à ce que toute la com' laissait à penser, il n'y avait pas besoin d'avoir apprécier " le Cercle littéraire des Amateurs d'épluchures de patates " pour apprécier cette histoire.





Alors ok, c'est vrai que c'est une lecture facile, un roman spécial vacances d'été. Pas de prise de tête. Au début je me suis laissée embarquée par les tribulations de Sara vers l'Iowa. Sa candeur et sa passion pour les livres avait de quoi me faire sentir bon nombre d'accointances avec elle.

Puis je me suis ennuyée pendant un bon gros (très gros!) tiers du roman. J'ai trouvé qu'à la longue les personnages manquaient un peu de consistance, et qu'on tournait quand même un peu trop en rond.



C'est vrai, c'est plein de bons sentiments. L'histoire est une excellente base pour un scénario de téléfilm américain de l'après-midi où on entendrait en boucle la chanson "All you need is love".

Il y a un petit côté réconfortant à voir toute la solidarité qu'il y a dans ce mini village qui d'un coup se met à grouiller d'idées et d'envie de se bouger pour les autres et pour la bonne cause ; quand on sait qu'aujourd'hui le mot "solidarité" à non seulement disparu de notre quotidien, mais presque aussi du dictionnaire.

Mais voilà, ça ne m'a pas suffit. Je m'attendais à moins de clichés et de scènes de chick-lit et à des réflexions un peu plus poussées sur les livres. Certes il y a la bonne idée de fond qui est celle de la difficulté à trouver sa place.



Un bon moment de lecture quand même ; ni mauvais ni transcendant. Malheureusement je ne pense pas que les tribulations et problèmes de coeurs des habitants de Broken Wheel, Iowa resteront longtemps gravés dans ma mémoire. Le plus grand mérite de ce roman aura peut-être été de faire grimper un peu plus vite quelques titres de ma PAL dans la liste de mes "envies immédiates de lecture".

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Le jour où Anita envoya tout balader

Après le phénoménal succès de "La Bibliothéque des coeurs cabossés " qui se passait aux USA, Katarina Bivald met le cap sur la Suéde , son pays et c'est tant mieux!

De la Suéde , je connais surtout ses auteurs de romans policiers , aussi un bon petit roman de chick-lit à se mettre sous la dent et ce n'est que du bonheur ...

Oui, mais au début, ce n'était pas gagné . Mes copines sid09 et Saiwhisper ayant au final apprécié , j'ai persévéré et comme dirait une des drôles de dames " Je ne le regrette pas " !

Oui au début, les aventures d'Anita ,caissière dans une petite ville, mère célibataire dont la fille part au loin effectuer ses études et qui accuse le coup , ça me laissait froide .

D'autant qu' Anita , décide d'accomplir un de ses rêves de jeunesse , prendre des cours de moto .

[Jusque là , toujours rien ...]

Mais le moniteur d'Anita (38 ans ) , Lukas (29 ans) a les yeux bleus . ♫ [ Bleus les yeux , Lukas a ♫ ] . Et je commence à m'intéresser à l'affaire , j'ai toujours eu un faible pour ...les blousons en cuir .

Et le récit qui était un peu plat commence à s'emballer, des catastrophes à arriver .Le genre de catastrophes qui vous font grandir une femme ...



Dans ce roman suédois, aucune victime à déplorer , juste UN fou-rire de ma part .

Une histoire d' amitiés et jolies réflexions sur la vie (ce qui est important, ce qui l'est moins , etc...), de brioches à la cannelle et de flocons de neige suédois .

Katarina Bivald a écrit un roman plus abouti selon moi, que "La bibliothéque..." , plus personnel , malgré un début un peu plat ...

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La bibliothèque des coeurs cabossés

La bibliothèque des cœurs cabossés avait tout pour me plaire : je cherchais une lecture de vacances légère et optimiste, j'aime tout autant les bibliothèques que les cœurs cabossés, la couverture et le résumé étaient alléchants...



Oui mais non. Certes, j'adhère complètement au double message de l'auteure, à savoir que les livres apportent un petit supplément de vie à la vie, même s'ils ne peuvent suffire à la remplir. Mais la mise en musique était trop poussive, mièvre et plate à mon goût.



Crédibilité 0, que ce soit pour Broken Wheel, la petite bourgade en crise qui se transforme en ville des Bisounours en 2 coups de livres magiques, pour l'héroïne Sara, quand même un peu niaise, et qui fait craquer le playboy du coin en n'osant jamais lui parler, et même pour les références littéraires qui sont quand même assez pauvres.



Bref, je n'ai pas aimé cette histoire, et j'ai mis près de 4 mois à l'achever... dans les 2 sens du terme...

2 étoiles toutefois pour le joli message et l'optimisme.



Challenge PAL et challenge Pavés 2/xx
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La bibliothèque des coeurs cabossés

Sara Lindqvist, Suédoise de vingt-huit ans, correspond avec Amy Harris, Américaine âgée de soixante-cinq ans vivant dans la petite ville de Broken Wheel dans l'Iowa. Le principal sujet de leurs correspondances épistolaires est la littérature, dans chaque lettre elles s'échangent des conseils de lecture. Au bout de deux ans, Sara décide de répondre à l'invitation de son amie mais lorsqu'elle débarque elle est accueillie par des habitants sous le coup de l'émotion du décès d'Amy. Ceux-ci décident que puisqu'elle était l'amie d'Amy, elle est leur invitée et habitera sa maison. C'est dans ces circonstances que Sara, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, va s'ouvrir aux autres et se faire de vrais amis. Sara, pour les remercier, avec leur aide, ouvre une bibliothèque garnie des nombreux livres d'Amy ; cette bibliothèque redonne vie à Broken Wheel. Mais que deviendra Sara à l'expiration de son visa de trois mois ? Un premier roman réussi, l'écriture de Katarina Bivald est fluide, La bibliothèque des cœurs cabossés est une pépite à lire.
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La bibliothèque des coeurs cabossés

Bien sûr j'ai craqué !

Moi d'habitude qui porte peu d'attention aux premières de couverture, j'ai été attirée par celle-ci. Oui, la douceur que propose le dessin (les livres sont toujours pour moi source de confort et de réconfort) et le mot bibliothèque dans le titre, il n'en fallait pas plus pour me séduire.

Le contenant m'avait bien eue, est-ce que le contenu allait me piéger aussi ?



Et bien oui ! Ce livre, je l'ai dévoré en une journée. Un récit qui me propose des listes de livres à découvrir, des réflexions sur des auteurs, sur la littérature, je prends, je dévore, j'engloutis. Oui, je suis bon public pour ce genre de roman. Oui je goûte mon plaisir et oui j'assume.

Tout à coup au détour d'une page, j'ai redécouvert Anne et la maison aux pignons verts, lecture qui m'avait enchantée dans ma jeunesse et qui m'était sortie de la tête. Quel beau souvenir. L'évocation de Toni Morrison m'a rappelée que ma bibliothèque contenait quelques-uns de ses romans dont le fameux Beloved, roman que j'ai envie de relire maintenant. Ensuite, je m'intéresserai à Annie Proulx, auteure américaine dont je ne connais aucun titre. Et que dire aussi des réflexions sur le terrorisme qui n'est pas seulement le fait des arabes et des musulmans comme on a tendance à le penser de nos jours. Ou bien des réflexions plus légères sur le fait de jeter les livres déplaisants ou pas...

Tout un tas d'idées et de réflexions fourmillent dans ce roman, je pourrais en citer d'autres mais je vous laisse le soin d'y trouver vous-même ce que vous recherchez.



Sara, jeune femme d'à peine trente ans, quitte sa Suède natale pour un voyage aux États-Unis. Ce ne sont ni les grandes villes touristiques, ni les grands parcs nationaux qui l'attirent là-bas. Non, ce qui l'attire c'est la découverte d'Amy, sa correspondante outre-Atlantique. Amy est une vieille dame de l'Iowa. Elles se sont connues grâce aux livres. Toutes deux, grandes lectrices, échangent quantité d'informations sur les livres bien sûr mais aussi sur la vie. Seulement quand Sara arrive à Broken Wheel, Amy est décédée et c'est toute la petite ville qui doit la prendre en charge...



Je me suis régalée des aventures de Sara, de sa découverte de la vie et de l'amour. J'ai lu avec elle. J'ai observé comme elle les habitants de cette petite ville perdue au fin fond de l'Amérique. Je l'ai aidée à créer sa librairie. Et je lui aurais même volontiers volé sa place. Son histoire d'amour avec Tom est une jolie bluette, mais j'ai marché. Bref tout m'a plu dans cette histoire. Et je sais que ce livre va beaucoup voyager autour de moi car des livres qui parlent de livres, je ne suis pas la seule à m'y laisser prendre !


Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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La bibliothèque des coeurs cabossés

C'est le roman dont on parle beaucoup en ce début d'année alors moi aussi j'ai succombé a la tentation de le lire. Et même si je n'ai pas eu de coup de cœur, j'ai quand même bien apprécié cette lecture qui fait du bien.



C'est un livre qui est plein de bons sentiments, qui est frais et qui fait du bien. De plus, l'auteure glisse plein de références littéraires et l'intrigue se passe dans une librairie, donc ce roman a tout pour séduire de nombreuses lectrices.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture malgré quelques petites longueurs. Sara est un personnage vraiment attachant et bien que l'on est pas la joie de connaître Amy avant son décès, ses lettres en disent beaucoup sur elle. Cette construction est d'ailleurs très agréable.



C'est un premier roman prometteur et Katarina Bivald est une auteure a suivre.
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Le jour où Anita envoya tout balader

C’est un bonbon, un petit plaisir fugace, qu’on se reprocherait même presque, après coup. N’a t-on pas perdu son temps, au détriment de lectures plus denses plus riches, qui laisseront plus de traces. Dépêchons nous d’en dire quelques mots, avant d’avoir tout oublié d’Anita, cette quarantenaire suédoise, déboussolée par le départ de sa fille dans une lointaine ville universitaire.



C’est le début du reste de sa vie: mais qu’en faire? Apprendre à piloter une moto? Prendre les rênes d’une association culturelle moribonde pour organiser une » journée de la ville »? ou faire le ménage d’un appartement pour acariens dépressifs et suicidaires?



Tout est là, il faut s’accrocher pour trouver de l’intérêt au propos. Certes, Anita a quelques gènes communs avec Bridget Jones, mais sans doute moins de reliefs. Le personnage suscite peu d’émotions, malgré ses efforts incessants de lutte contre l’entropie (c’est une façon de dire qu’elle fait le ménage dans sa vie : oui décidément ce roman est un manuel de ménage).



Pas non plus de révélations à caractère sociologique sur l’ambiance d’un clochemerle nordique.



A part le titre, qui allumera les régions cérébrales liées à la mémoire, je crains qu’il rne este peu de chose à distance;



Si la posologie est fixe (464 pages), il n’y a pas vraiment de contre-indications, et pas d’effets secondaires. Quant à l’indication : peut être après un thriller bien dense, qui exige un peu de répit.



Il faut juste que je me souvienne de ne pas sauter sur le prochain titre à rallonge de l’auteur, même s’il inclue des promesses de bibliothèque,.


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La bibliothèque des coeurs cabossés

Sept ans après ma première lecture, j'ai à nouveau adoré La Bibliothèque des Coeurs Cabossés même si mes impressions sont assez différentes de la première fois.



J'ai beaucoup aimé la place qu'occupent les livres et la lecture dans le roman. J'y ai croisé beaucoup d'auteurs que je connais et j'apprécie : Katarina Bivald multiplie les références à de grands classiques de la littérature autant qu'à des auteurs populaires (de Mark Twain à Helen Fielding, en passant par Helene Hanff, Stieg Larsson, Jane Austen ou Sophie Kinsella) et elle parle avec tellement de justesse des petites manies des lecteurs impénitents qu'elle doit forcément en être...



Les livres sont bien sûrs au cœur du roman, mais j'ai encore plus aimé le portrait de la ville que nous dépeint Katarina Bivald. Elle nous raconte comment une bourgade rurale moribonde sort peu à peu de sa torpeur grâce à une jeune femme passionnée de livres mais mal à l'aise avec les gens qui finit elle aussi par sortir de sa coquille au contact des habitants hauts en couleur de Broken Wheel.



Même si le happy-end est vraiment poussé à l'extrême, mais j'ai passé un moment délicieux avec ce très joli roman et ses personnages plus attachants les uns que les autres.
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