Demain dès l’aube à l’heure où renait la forêt, comme le poète éploré, je m’en irai. Je prendrai la route de l’exil, tracée par les cadavres. J’irai par les gites de la mort, champs de cadavres ravagés par la famine, la soif et la brutalité des hommes, à travers le désert pour trouver ma terre promise.