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Citation de Piling


Il fait très chaud. Assoiffé, un Bektashi décide d'acheter une pastèque avec les quelques sous qu'il a en poche. La pastèque à la main, il trouve une belle ombre sous un arbre et coupe avec appétit sa pastèque. Mais, portant le premier morceau à la bouche, il la trouve tellement aigre qu'elle est difficilement mangeable. Il se met à crier des insultes : "Mais mon Dieu, pourquoi as-Tu été si radin que tu n'as pas mis quelques gouttes de sucre dans cette pastèque. Tu fais des faveurs à Tes serviteurs, mais ce n'est jamais comme il fait."
Bref, maugréant ainsi, comme il vient de dépenser ses derniers sous pour elle, il la finit pamgré son amertume et laisse son écorce à ses côtés. Allongé sous ce même arbre à moitié endormi, il voit un pauvre homme s'approcher. Celui-ci, également affamé et assoiffé, aperçoit l'écorce de pastèque et commence à la manger. Discrètement, le Bektashi l'observe, en faisant mine de dormir. Il voit avec étonnement que le pauvre, chaque fois qu'il mord dans l'écorce de pastèque s'exclame : "Mon Dieu, je T'en remercie, Tu m'as nourri encore aujourd'hui avec cette écorce de pastèque. Tu as assuré ma subsistance."
En entendant ceci, le Bektashi furieux, se lève et dit : "Arrête, moi j'ai mangé l'intérieur même si c'était amer et de ce fait je ne L'ai pas remercié. Et toi, tu manges l'écorce et tu ne cesses de remercier Dieu pour ce que tu manges. C'est à cause de flatteries de ce genre qu'Il se permet de faire des choses pareilles."
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