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Citation de Andraste


C’était l’été de tes seize ans. J’en avais vingt. Je les prends au berceau, ricane-t-il. Nous étions arrivés en retard dans notre petite maison sicilienne. Je faisais rouler ma valise le long de la rivière, près de la bicoque voisine, quand je t’ai repérée qui tressais des fleurs en couronne sur le ponton. Tu leur souriais, si jolie et insaisissable, je n’ai pas eu le cœur de rompre le charme en t’abordant. Tout à coup, le vent a éparpillé les fleurs. Et toi, tu n’as pas hésité un instant : tu as sauté la tête la première dans la rivière et tu as ramassé une à une chacune de celles qui s’étaient échappées de la couronne, alors même qu’elle ne durerait pas longtemps, tu le savais. Pourquoi faisais-tu ça ? – C’était l’anniversaire de ma mère, j’admets. Je n’avais pas le droit à l’échec. La couronne d’anniversaire s’est avérée assez jolie, soit dit en passant. Je baisse les yeux vers l’espace inutile entre nos deux corps. – « Pas le droit à l’échec », répète Angelo, songeur. – Tu m’as embrassée sur le bout du nez dans les toilettes du restaurant, ce jour-là, je lui rappelle
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