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4.28/5 (sur 104 notes)

Nationalité : France
Biographie :

LN. Nikita est auteur de romance M/M.

Mère de deux enfants, elle exerce la profession d’infirmière.

"Apprends-moi ton silence" (2016) est son premier roman.

Elle vit à Châteauroux dans la région Centre-Val de Loire.

page Facebook : https://www.facebook.com/LesRomancesDeNikita




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Bibliographie de LN. Nikita   (13)Voir plus

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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Je repensais à Cal et à la manière dont il s’était comporté avec moi. Quand ils se rendent compte que je suis muet, la plupart des gens se comportent différemment avec moi, certains articulent exagérément ou parlent plus fort comme si j’étais sourd ou débile et comme si crier dans les oreilles d’un sourd changeait quoi que ce soit. Quand je dois faire des démarches administratives et que Nell m’accompagne pour traduire, la plupart des gens se tournent vers lui et ne me regardent même pas quand ils posent des questions comme si je ne pouvais pas les comprendre, comme s’ils m’effaçaient de la conversation.
Et puis il y a les nombreuses soirées en boite ou dans un bar ou les mecs m’offrent un verre et s’enfuient à toutes jambes dès qu’ils s’aperçoivent de mon handicap.
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Est-ce que j’étais sûr d’arriver à avoir une relation avec lui ? Non.
Est-ce que j’étais sûr de pouvoir avoir des relations sexuelles avec lui ? Non plus.
Est-ce que j’étais sûr qu’i ne partirait pas en courant quand il saurait tout ça ? Pas plus.
Mais est-ce que j’étais sûr de vouloir ce baiser ? Oh oui.
Et est-ce que j’étais sûr de vouloir entamer une relation avec cet homme magnifique ? Mille fois oui.
Alors je pressais plus fort ma main dans ses cheveux et comblais les derniers centimètres entre nous pour poser mes lèvres sur les siennes.
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« Je ne pus m’empêcher de rire face à tant d’enthousiasme, Yanis était de ces gens pour qui la vie est un présent et qui ont tendance à illuminer tout autour d’eux. De toute évidence, il prévoyait de faire partie de ce déménagement comme si je faisais partie de ses amis. Je n’allais pas dire non à un peu d’aide, d’autant que je n’avais personne en dehors de Betty et de son mec Tony. Non pas que je sois asocial, mais je sortais d’une relation compliquée avec une fin plutôt tragique qui avait fait un ménage radical parmi mes supposés amis. Je rangeais mon amertume et offris un sourire à l’homme généreux devant moi.
― Pour être honnête, je ne dirais pas non à un camion ni à un peu d’aide.
« Fabuleux ! Je m’occupe de tout alors. »
Encore une fois, il ne semblait pas tenir en place je pressentais qu’il était frustré de ne pas pouvoir s’exprimer avec des signes.
« Venez, je dois retourner en cuisine. »
Nous redescendîmes tous et une fois en bas il me tendit une nouvelle note.
« Reviens demain signer le bail. Et arrête de mater mes fesses. »
Je levais les yeux vers lui lorsqu’il me fit un clin d’œil avant de repartir dans sa cuisine avec un déhanché exagéré et incroyablement sexy. J’éclatais de rire. »
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“— Am ! l’interpellai-je.
Il ne ralentit même pas l’allure.
— Amiel ! insistai-je en pressant le pas jusqu’à me retrouver juste derrière lui.
Il poursuivit sa route comme si je n’existais pas. Retour à la case départ. Cela me mit hors de moi. Je posai ma main sur son épaule pour l’arrêter.
— Gamin ! l’interpellai-je.
Il fit brusquement volte-face et me saisit par le col avant de me pousser rudement contre le mur, son regard d’un or plus sombre que jamais posé sur moi avec rage.
— Ne t’avise plus jamais de m’appeler ainsi, démon.
Je voulus me libérer, mais il était bien plus fort que celui que j’avais connu. Il empoigna mon uniforme de ses deux mains, me poussant encore plus violemment contre le mur.
— Tu as perdu ce droit, il y a bien longtemps.
— Alors, cesse de te comporter comme un enfant, lui répondis-je avec la même véhémence. Cesse de me fuir comme tu l’as fait, il y a deux siècles.
— Je ne te fuis pas, rétorqua-t-il, son visage à quelques centimètres du mien. J’évite de te parler pour ne pas croire dans tes mensonges comme je l’ai fait, il y a deux siècles.
J’aurais dû répondre. J’aurais dû me défendre, dire que je n’avais pas eu le choix, que j’avais eu mal au ventre chaque jour de lui cacher qui j’étais vraiment. J’aurais dû dire un mot, n’importe quoi pour m’excuser. Mais tout ce à quoi je pouvais penser, c’était à son visage si près du mien, à son souffle contre ma peau, à son odeur emplissant mes sens. Oh créateur ! Comme il était beau. Comme il m’avait manqué.”
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« — Tout ça, c’est ma faute, se lamenta-t-elle. À force de fréquenter des non-humains, je trouve les hommes fades.
— Comment ça ?
— Tu savais que les vampires échangeaient leur sang avec leur partenaire ? Ça leur permet de ressentir leurs émotions et, une fois qu’ils sont ainsi liés, c’est comme si leurs âmes étaient connectées. Les djinns peuvent percevoir leur compagne dans le ventre de leur mère et veillent sur elle pendant toute son enfance, patientant le temps qu’il faut pour la revendiquer et s’unir à elle pour l’éternité. Les loups protègent férocement leur femelle, ils sont possessifs et passionnés. La vie ordinaire sera toujours terne quand tu connais tout cela.
Elle me regarda, ses yeux brillants me suppliant de la comprendre. Je glissai ma main sur sa joue, caressant sa tempe du bout des doigts. La vie ordinaire n’était pas faite pour cette femme extraordinaire, elle méritait infiniment plus.
— Tu ne veux pas du professeur ennuyeux, lui affirmai-je.
— Non, me répondit-elle dans un murmure.
— Qu’est-ce que tu souhaites, dans ce cas ?
Je tenais absolument à le lui faire verbaliser.
— Je veux être unique, souffla-t-elle, ses yeux plongés dans les miens. Je veux être son plus beau trésor, je veux aimer à la folie et qu’il me voie, qu’il me voie vraiment. »
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La vérité, c'est que je n'avais rien choisi. C'était ainsi, voilà tout. C'était Silas, cela avait toujours été Silas, depuis le premier soir dans le club d'Ach, quand il m'avait regardé avec tellement d'émerveillement en me reconnaissant. Cela avait toujours été lui, même quand il était parti et que j'avais eu si mal. Même quand il était revenu et que j'étais tellement en colère. Même lorsque j'avais cru une histoire possible entre Graham et moi. En vérité, mon cœur ne lui aurait jamais appartenu, car je l'avais déjà donné
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« — Ton petit ami est parti ? demanda-t-elle en plongeant vers la tasse.
— Ce n’est pas mon petit ami, soupira Daniel en même temps que moi.
Yohei et Yvonne me regardèrent amusés, tandis qu’Andréa nous observait tour à tour moi et Dan qui venait de nous rejoindre.
— Intéressant, se contenta-t-elle de dire avant de reprendre une gorgée de café. Mais je parlais du plus démoniaque des deux. Il m’a emprunté Origines et besoins des métamorphes loups et ne me l’a pas encore rendu. C’est une édition ancienne, je ne veux pas qu’il me l’abîme.
Une nouvelle fois, je faillis recracher mon café. Masha avait emprunté un livre sur les loups à Andy ? Que cherchait-il à apprendre qu’il ne pouvait me demander ?
— Ce n’est pas son petit ami ma chérie, lui expliqua Yohei avec un sourire en coin. C’est son partenaire sexuel régulier et disponible qui disparaît au matin.
Je me retins de lui grogner dessus, il semblait beaucoup trop s’amuser à mes dépens.
— Les Alpha n’ont pas de sex-friends, balaya Andy d’un mouvement de main. Ils ont beaucoup trop besoin de liens forts. C’est expliqué dans Origines et besoins des métamorphes loups.
Yohei et Yvonne éclatèrent de rire et je regrettai de ne pas m’être étouffé avec mon café plus tôt. »
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« — Je voudrais prendre rendez-vous. Je lâchai une petite exclamation moqueuse.
— Eh bien, admettre qu’on a un problème est le premier pas vers la guérison, mais je te rappelle que je ne travaille qu’avec des enfants. Si tu veux, je peux te conseiller plusieurs de mes confrères qui sont spécialisés dans la gestion des comportements agressifs chez l’adulte.
— Je ne suis pas agressif, Adrian.
Je levai un sourcil moqueur dans sa direction. La dernière fois que je l’avais vu, il menaçait mon ami loup, la pointe de son épée posée sur sa jugulaire. Il dut percevoir mon scepticisme, car il soupira.
— Ce n’est pas pour moi, c’est pour Kae.
Kae. Lorsque Silas était réapparu dans ma vie après trois mois de silence, j’avais découvert qu’il avait un fils âgé de neuf ou dix ans. Celui-ci semblait être cent pour cent démon, mais je doutais qu’il ait pu pousser autant en à peine trois mois. Le constat avait été douloureux, comme tout ce qui concernait son père.
— Kae m’a l’air d’un enfant très bien dans sa peau. La seule fois où je l’ai vu, il m’a aimablement proposé de tuer l’un de mes meilleurs amis.
— C’est bien ça, le problème, souffla-t-il en passant une main dans ses cheveux. »
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« — Tu es à moi, déclara-t-il en haussant les épaules.
Voilà qu’il remettait cela !
— Je ne suis pas à toi, Graham, soupirai-je.
Il croisa les bras sur sa poitrine et haussa un sourcil.
— Inutile de jouer les offusqués, mon cœur. Tu n’as pas ton mot à dire sur ce point. Je t’ai revendiqué devant la meute, ce qui signifie que tu as ma confiance, mais aussi qu’aucun autre loup n’a le droit de te toucher, et encore moins te réclamer comme sien. Je t’ai dit que j’attendrai, mon cœur ; je n’ai jamais prétendu que je jouerais selon les règles.
Je le regardai, stupéfait. Non, mais il se moquait de moi ? Foutu loup possessif ! Non pas que j’avais l’intention de sortir avec un de ses loups, mais il m’avait carrément collé une étiquette « chasse gardée ». Combien avait-il dit qu’il y avait de loups dans sa meute ? Plus de deux cent cinquante ? Deux cent cinquante individus m’avaient collé dans la case « appartenant au patron »… J’étais mortifié. »
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« Masha se contenta d’un bref hochement de tête avant de se diriger vers moi.

— Nous ferions mieux d’échanger nos numéros de téléphone.

J’acquiesçai et nous prîmes chacun le téléphone de l’autre pour y entrer nos coordonnées. Lorsque je récupérai le mien, je vis qu’il s’était identifié comme Monsieur Beau-brun Ténébreux. Il me fit un clin d’œil joueur dès que je levai les yeux sur lui.

— Appelle-moi si tu as le moindre problème, d’accord ?

— Tu sais, j’ai déjà deux gardes du corps, m’amusai-je.

— Eh bien maintenant, tu en as trois. Appelle-moi, insista-t-il avec sérieux.

Je hochai la tête.

— Sois prudent, le prévins-je.

— La prudence est ennuyeuse, me répondit-il avec un sourire canaille avant de disparaître de ma vue.

Ce type était complètement fêlé, je commençais vraiment à beaucoup l’apprécier.

— Quel merdeux !

Ce qui, de toute évidence, n’était pas le cas de tout le monde dans cette pièce. »
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