Lazlo n’aurait pas pu appartenir plus complètement à la bibliothèque s’il avait été un ouvrage lui-même. Au cours des jours qui suivirent - puis des mois et des années, à mesure qu’il devenait adulte - , il fut rarement aperçu autrement qu’avec un livre ouvert devant lui. Il lisait en marchant. Il lisait en mangeant. Les autres bibliothécaires le soupçonnaient de lire aussi en somnolant, voire de ne pas dormir du tout. Les rares fois où il consentait à relever les yeux, il semblait toujours sortir d’un rêve.