AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Larry Hama (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Décennies: Marvel dans les années 90 - L'X-plos..

Ce tome est le sixième dans la série d'anthologies publiées pour célébrer les 80 ans d'existence de l'éditeur Marvel Comics. Il comprend Excalibur 42, Wolverine 48, X-Factor 87, X-Men 27, Generation X 4, X-Man 5, Uncanny X-Men 328, X-Force 55, Deadpool (1997) 2, Cable 64. Jess Harold écrit une introduction d'une page qui revient sur les sorties de chacune de ces séries avec une densité d'information assez faible.



Excalibur 42 (Alan Davis pour le scénario et les dessins, encrage de Mark Farmer) - À Brighton en Angleterre, Gatecrasher présente au reste de l'équipe du Technet (Yap, Ferro², Joyboy, Numbers, China Doll, Ringtoss, Scatterbrain, Thug, Bodybag, Waxworks) sa nouvelle création : Hawd-Boiled Henwy. Ce dernier est lâché sur l'équipe d'Excalibur : Captain Britain (Brian Braddock), Nightcrawler (Kurt Wagner), Meggan, Shadowcat (Kitty Pryde), Phoenix (Rachel Summers), Lockheed, Widget. Non seulement, Excalibur va devoir affronter Technet, mais aussi Horatio Cringebottom et Bert le technicien. Wolverine 48 (Larry Hama, Marc Silvestri, Dan Green) - Accompagné par Jubilee (Jubilation Lee) et Harry Tabeshaw, Logan s'introduit la base abandonnée de Weapon X pour fouiller son passé. Premier artefact : sa Lotus Seven. X-Factor 87 (Peter David, Joe Quesada, Al Milgrom) - Un à un, les membres de X-Factor bénéficient d'un entretien avec le psychologue mandaté par Valerie Cooper : Rahne Sinclair, Pietro Maximoff, Lorna Dan, Guido Carosella, Jamie Madrox, Alex Summers, et Valerie Cooper elle-même. X-Men 27 (Fabian Nicezia, Richard Bennett, Bob Wiacek & Scott Hanna) - À Los Angeles, Hank McCoy, Anna Marie et Robert Drake sont au chevet de Josephine (Infectia). Ils vont ensuite inspecter le laboratoire du docteur Efferts où ils croisent le chemin de Threnody (Melody Jacobs).



Generation X 4 (Scott Lobdell, Chris Bachalo, Mark Buckingham) - Pendant les vacances d'hiver, sur une route du Maine, Sean Cassidy, Jubilation Lee, Angelo Espinosa, Everett Thomas et Monet Saint Croix doivent faire un détour qui les conduit à intervenir dans une prise d'otages dans une école. X-Man 5 (Jeph Loeb, Steve Skroce, Bud LaRosa) - Nathan Grey a atterri dans les Alpes en Suisse, et il se fait prendre en autostop à bord d'un poids-lourd. Uncanny X-Men 328 (Scott Lobdell, Joe Madureira, Tim Townsend) - Charles Xavier n'a d'autre possibilité que de reconnaître son échec à essayer de réhabiliter Victor Creed. Toutefois, Tabitha Smith essaye une dernière fois de discuter avec Creed. X-Force 55 (Jeph Loeb, Adam Pollina, Mark Morales) - Composée de Cable (Nathan Summers), Caliban, Domino, Meltdown (Tabitha Smith), Shatterstar (Benjamin Russel), Siryn (Terry Rourke) et Sunspot (Roberto da Costa), l'équipe de X-Force effectue une intrusion à bord du vaisseau amiral du SHIELD pour libérer un de leurs prisonniers. Deadpool 2 (Joe Kelly, Ed McGuinness, Nathan Massengill) - Weasel (Jack Hammer) a été enlevé, et Deadpool (Wade Wilson) s'introduit dans un centre de formation géré par Taskmaster pour le libérer. Cable 64 (Joe Casey, José Ladronn, Juan Vlasco) - Nathan Summers a accepté de donner une interview à Irene Merryweather pour retracer sa vie.



Comme pour les tomes précédents, le titre de ce sixième tome est explicite : pleins feux sur les mutants. En l'occurrence, le lecteur peut effectivement (re)découvrir des séries ayant laissé leur empreinte dans l'histoire très riche de ces superhéros : Alan Davis faisant preuve d'humour sur Excalibur, Larry Hama & Marc Silvestri réussissant à donner une identité propre à la série Wolverine, Peter David créant une itération très personnelle de X-Factor, Fabian Nicezia et Scott Lobdell étant devenus légitime en tant que successeurs à Chris Claremont, Jeph Loeb insufflant une personnalité spécifique à X-Man un produit dérivé et à X-Force un autre produit dérivé, Joe Kelly donnant une personnalité loufoque à Deadpool, et Joe Casey redonnant une cohérence lisible à Cable.



Le lecteur constate que ces épisodes peuvent encore se lire et se comprendre, même en disposant d'un faible bagage sur la continuité des mutants. Chaque épisode contient une histoire qui peut s'apprécier pour elle-même, même si le lecteur n'est pas au fait des détails de l'intrigue plus générale du personnage ou de l'équipe à ce moment-là de sa série, à l'exception de l'épisode de Wolverine nécessitant de savoir ce qu'est Weapon X (1991, de Barry Windsor Smith), et de l'épisode X-Man qui nécessite de savoir qui sont Cable et ses parents, et d'avoir des notions sur Age of Apocalypse. Le lecteur constate également que chaque épisode ou presque dispose de sa tonalité propre : humour absurde pour Excalibur, aventure et psychologie pour Wolverine, course contre la montre pour X-Men, fuite pour X-Man, mission impossible pour X-Force, humour gros sabot pour Deadpool. Au fur et à mesure, il se rend compte que plusieurs épisodes sortent du lot pour leur histoire ou leur tonalité. Il ressent le fait qu'Alan Davis éprouve une vraie affection pour les membres d'Excalibur et pour leurs adversaires. La personnalité graphique desdits personnages est impressionnante, et les adversaires ne sont pas forcément animés de mauvaises intentions. Le lecteur prend grand plaisir au décalage entre les costumes de superhéros et un antagonisme contre des mercenaires pas très compétents, ainsi que l'irruption d'un fonctionnaire très compétent.



Larry Hama et Marc Silvestri propose une version virile et pleine d'assurance de Logan, pourtant totalement dépassé par ses souvenirs, perdant pied petit à petit. Avec l'épisode de X-Factor, le lecteur s'aperçoit qu'il passe dans une classe au-dessus. Peter David réussit à s'affranchir du combat du mois pour des entretiens avec un psychologue, l'auteur se montrant très fin et perspicace dans sa manière de dépeindre les névroses et traumatismes des héros, leur donnant une épaisseur remarquable. Il bénéficie également des dessins de Joe Quesada, très habile à jouer avec les exagérations plastiques des années 1990 pour amener une dramatisation dynamique dans une suite de conversations. En outre le débriefing du psychologue à son commanditaire révèle les limites de ce dernier, une chute ironique et cruelle très réussie. La tension baisse avec l'épisode de la série X-Men, plus classique, plus chargé en textes un peu verbeux, avec des dessins moins inspirés. Le lecteur passe ensuite à Generation X dont les dessins lui sautent au visage. Chris Bachalo est en pleine phase de transition entre sa première minisérie pour Death écrite par Neil Gaiman, et ses caractéristiques graphiques ultérieures. Les pages sont très denses en information, avec en plus des bordures de page sur lesquelles sont imprimés d'icône de cloche. Il est encore dans un registre descriptif, mais déjà avec des effets esthétisants. L'histoire est classique, avec une bonne sensibilité pour faire passer les émotions.



L'épisode de X-Man semble bien fade après la perspicacité psychologique de Peter David et la force graphique de Chris Bachalo. Steve Skroce et Jeph Loeb mettent en œuvre un scénario avec des moments spectaculaires, insistant sur l'étranger dans un pays étranger, sans réussir à impliquer le lecteur plus que ça. Pour que l'épisode d'Uncanny X-Men fonctionne sur le lecteur, il faut qu'il soit déjà un peu familier de cette tentative de rédemption de Victor Creed au sein des X-Men. Sous cette réserve, il plonge dans un numéro de haute volée, où Scott Lobdell fait la preuve de sa connaissance fine des personnages, et des capacités à leur faire affronter des dilemmes moraux délicats. Joe Madureira dessine avec une autre forme d'exagération : jeunisme pour les personnages, influence shonen dans les visages, exagération des courbes des personnages féminins. Sous réserve de ne pas y être allergique, cela n'empêche pas le lecteur d'apprécier les confrontations psychologiques dont les affrontements en sont l'expression physique. Jeph Loeb et Adam Pollina s'amusent bien avec la mission d'infiltration de X-Force, bien menée et spectaculaire, un agréable divertissement dynamique.



L'aventure de Deadpool n'est pas très originale sauf par son ton narratif. Joe Kelly réussit à marier une intrigue linéaire avec le caractère absurde du personnage. L'humour reste au ras des pâquerettes, mais il est en phase avec le personnage. Ed McGuinness utilise une esthétique tout public, avec des réminiscences enfantines sur la rondeur des personnages, le degré de simplification de la représentation, induisant qu'il s'agit pour partie de la forme de penser ou de percevoir le monde de Deadpool. En fonction de sa sensibilité, le lecteur pourra juger ça contre nature et infantile, ou transgressif et marrant. Le tome se termine avec une histoire qui se détache également des autres par un parti pris narratif affirmé. José Ladronn dessine à la manière de Jack Kirby, avec une approche plus détaillée, à la fois naïve dans ses représentations, à la fois obsessive pour certains détails visuels. Cela aboutit à un hommage qui n'est pas servile, à une manière d'envisager la narration graphique de Jack Kirby comme un genre, et à utiliser ses spécificités graphiques tout en conservant sa propre identité. Joe Casey se lance dans un exercice également difficile qui consiste à écrire les origines du personnage pour les mettre en cohérence. Il utilise à la fois des pages de bande dessine traditionnelle (cases + phylactères), à la fois des pavés de texte à côté d'illustrations. Le résultat impressionne par sa capacité à rendre compte de la personnalité de Cable, à installer une ambiance très particulière d'individu accablé d'avoir vécu dans une dystopie terrifiante.



Au vu du volume d'épisodes consacrés aux mutants au travers de nombreuses séries dans les années 1990, ce tome ne peut pas refléter toute leur diversité, et il y a fort à parier que le lecteur ne retrouvera pas les épisodes qu'il place au-dessus de tous les autres. Néanmoins cette anthologie offre un panorama bien construit, avec majoritairement des épisodes pouvant se lire et se comprendre sans réviser sa continuité avant. Sur ces 10 épisodes, 4 sortent du lot pour leur scénario et leurs dessins : l'humour et la sensibilité d'Alan Davis dans Excalibur, la personnalité de Logan telle que mise en scène par Larry Hama & Marc Silvestri, la bizarrerie des mutants de Generation X par Scott Lobdell & Chris Bachalo, le caractère régressif de Deadpool par Joe Kelly & Ed McGuinness. 3 histoires figurent parmi les meilleures de la décennie : l'analyse psychologique de haut vol des membres de X-Factor par Peter David & Joe Quesada, l'aveu d'échec de Charles Xavier par Scott Lobdell & Joe Madureira, l'histoire personnelle unique de Nathan Summers par Joe Casey & Jose Ladronn.
Commenter  J’apprécie          80
G.I. JOE, tome 1

Beacoup d'action! J'adore ce livre! Larry Hama est vraiment bon pour écrir des histoires d'action!
Commenter  J’apprécie          40
Batman : No Man's Land, tome 3

Du moindre péquin au plus imposant vilain, No Man’s Land continue de brosser un tableau d’une situation de crise à grande échelle assez fascinant.
Lien : http://www.actuabd.com/Batma..
Commenter  J’apprécie          40
Batman : No Man's Land, tome 2

Graphiquement, il y a du bon et du moins bon comme toujours dans ce genre de cross-over. [...] Heureusement que le scénario sauve souvent la pauvreté du trait. Ce volume 2 de Batman No man's land reste un très bon moment de lecture qui tient encore ses promesses et nous permet d'avoir des intrigues qui nous tiennent en haleine d'un bout à l'autre.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          30
Wolverine, tome 1

Ce tome comprend les épisodes 31 à 37 de la série Wolverine, ainsi que 2 épisodes spéciaux "The jungle adventure" et "Bloodlust", parus en 1990/1991.



-

The jungle adventure (48 pages, scénario d'Archie Goodwin, dessins de Mike Mignola, encrage de Bob Wiacek) - À l'occasion de l'entracte d'une comédie musicale à Broadway, Logan tombe dans un piège qui le conduit à se rendre dans la Zone Sauvage, pour retrouver le commanditaire. Il est accueilli comme un dieu venu du ciel par une peuplade indigène.



Archie Goodwin s'offre une aventure à l'ancienne, composée de 2 parties : la première où Logan joue son rôle de divinité mal embouchée, la seconde où il se bat contre un ennemi récurrent des mutants Marvel. C'est linéaire, basique, sans prétention, avec une note d'humour parfois malvenue. Difficile de croire à ce supercriminel souriant de toutes ses dents, en expliquant à Wolverine son plan machiavélique. Mike Mignola a déjà pris l'habitude de tailler ses personnages à grands coups de burin, mais il n'a pas encore adopté l'usage intensif d'aplats de noir massifs et primitifs. D'un coté son style se marie bien avec cette aventure dans la jungle (avec dinosaure), de l'autre il ajoute lui aussi un coté humoristique peu crédible. 3 étoiles.



-

Épisodes 31 à 33 (scénario de Larry Hama, dessins de Marc Silvestri, encrage de Dan Green) - Logan séjourne à Madripoor sous son identité de Patch. Il est la cible d'un groupe yakusas qui souhaitent l'éliminer pour pouvoir se livrer à l'extermination d'une race de singes en voie de disparition, race indigène à Madripoor. Épisode 34 - Logan pourchasse un tueur dans le Grand Nord canadien en compagnie d'un garde de la Police Montée.



Larry Hama écrit une histoire qui se situe dans la droite ligne de celle de Goodwin, en termes de genre. Il s'agit d'une aventure décomplexée, avec des méchants très méchants, une intrigue un peu boiteuse aux entournures (les méchants veulent exterminer les singes, qui sont la principale source de leur revenu, il faudra m'expliquer). Wolverine attaque jusqu'à temps qu'il ait le dessus, confrontation après confrontation. Il y a plusieurs rebondissements qui assurent que les combats se suivent mais ne se ressemblent pas. La psychologie est quasiment inexistante. Wolverine est l'expression même d'une virilité affirmée, sans qu'il en devienne invincible. La deuxième histoire est dans un style similaire : grande aventure dans la nature sauvage, avec méli-mélo de souvenirs neuneu du policier ayant déjà croisé Wolverine. C'est basique, invraisemblable, très facile à lire, sans prétention, avec un bon niveau de divertissement.



Dans ces épisodes, Marc Silvestri est encore très influencé par John Buscema dans sa façon de représenter les personnages et de concevoir les postures dans l'action, avec encore un niveau de détail satisfaisant, y compris dans les arrières plans d'une régularité normale pour ce genre de comics. Dan Green utilise déjà un encrage un peu grossier, un peu à la truelle pour accentuer l'aspect brut des dessins. Le travail de reprographie semble avoir été fait en accentuant les contrastes à fond pour mieux faire ressortir les traits encrés, ce qui accentue l'aspect grossier de l'encrage. 3 étoiles.



-

Bloodlust (48 pages, scénario et dessins d'Alan Davis, encrage de Paul Neaury) - Logan a décidé de se ressourcer au Canada, à Dawson City dans le Yukon. Il boit une bière tranquille tout seul à sa table, avant d'être entraîné dans une bagarre. Une fois sortie en charmante compagnie, il est assailli d'images mentales et de sensations liées à la furie animale, et à la soif de tuer pour voir le sang couler. Il est également assailli physiquement par un groupe d'individus grands, élancés, couverts d'une fourrure blanche qui enlève la femme qui l'accompagnait. Il se lance à leur poursuite dans l'immensité neigeuse et sauvage.



Le lecteur peut ressentir l'influence de Wolverine de Chris Claremont et Frank Miller dans la première pleine page (visuellement) et dans cette histoire de chasse et d'animalité. Néanmoins, Davis ne se contente pas d'un récit "à la manière de..". Il utilise comme Claremont et Miller, le flux de pensée de Logan, dans de brèves cellules de texte, pour transmettre sa confusion mentale sous l'assaut de ces sensations primaires. Il insère une composante surnaturelle importante, et une légère touche de science-fiction, pour un récit dans lequel Wolverine est complètement dans son élément, entre étendues sauvages enneigées, et tiraillement entre son coté animal et ses aspirations civilisées. Il est visible que Davis a passé du temps sur ses dessins (plus sur les personnages que sur les décors), avec un encrage méticuleux de Neary. L'environnement enneigé permet à Davis & Neary de s'affranchir des arrières plans pour un fond blanchâtre avec quelques jeux de lumière, transcrivant les étendues neigeuses. Le soin apporté aux personnages permet d'éviter l'effet scène de théâtre vide de décor pour les différentes séquences. Davis et Neary réalisent une histoire originale de Wolverine respectant ses caractéristiques principales, avec une petite réflexion sur ses aspirations et ses craintes les plus intimes. 4 étoiles.



-

Épisodes 35 à 37 (scénario de Larry Hama, dessins de Marc Silvestri, encrage de Dan Green) - Logan continue de se ressourcer au Canada, à Vancouver, où il retrouve Eugène Judd (Puck, un membre de l'équipe Alpha Flight). Ensemble ils décident de s'adonner à une journée de pêche en barque. Mais Lady Deathstrike (Yuriko Oyama, transformée en cyborg par Spiral dans l'épisode 204 de Uncanny X-Men, voir Lifedeath ou Ghosts) est sur sa trace. À cette époque, elle fait partie des Reavers de Donald Pierce et bénéficie des services de téléportation de Gateway (un aborigène). Ce dernier la téléporte auprès de Logan, mais ajoute un petit tour à sa façon : Logan, Puck et Lady Deathstrike se retrouvent à Guernica en 1937, en pleine guerre civile espagnole. Logan et Puck arrivent dans une arène, Puck comme toréro, Logan assis à coté d'Ernest Hemingway. Lady Deathstrike s'associe à la Légion Condor, des volontaires de la Luftwaffe combattant aux cotés du camp nationaliste.



C'est reparti pour des combats pleins de testostérone, dans un environnement complètement délirant, et finalement sans grande importance ou conséquence sur le déroulement de l'intrigue. L'objectif de Larry Hama est de se faire plaisir en rendant un hommage très personnel à Ernest Hemingway, avec ces affrontements à nouveaux très virils (oui, même pour Lady Deathstrike), avec force coups de feu, et coups de griffe, d'affirmation de fierté (mal placée et risible) et de code de l'honneur à deux balles. L'intrigue est rapide sans être décompressée, 100% action & 0% psychologie, avec des rebondissements réguliers pour maintenir le rythme de la narration. Le lecteur n'a qu'à se laisser porter par la suite de péripéties pour se laisser distraire, ou divertir (en fonction de votre état d'esprit).



Le style de Silvestri s'éloigne un peu de ses influences majeures pour devenir un peu plus personnel. Il insiste plus sur le mouvement, sur les visages fermés et décidés, sur les postures viriles des hommes, et les silhouettes cambrées des femmes. L'encrage de Dan Green reste sauvage, comme à grand coup de pinceau, privilégiant une forme de force naturelle, au dépends des finitions. L'effet de contraste trop poussé subsiste dans la reprographie de ces planches. Chaque case semble surchargée du faits de traits non signifiants ou d'ombrages sous forme d'aplats de noir massifs et artificiels.



Larry Hama, Marc Silvestri et Dan Green proposent du comics pop corn et grand spectacle, en insérant quelques éléments historiques à la fois pointus et superficiels, pour une aventure sans complexe, une série Z flirtant avec la série B. 3 étoiles.
Commenter  J’apprécie          20
Wolverine - Intégrale, tome 3 : 1990

Cette troisième intégrale reprend les épisodes #20 à #34 de la série régulière, tous parus durant l'année 1990. Ces quinze épisodes (le rythme de parution mensuel étant agrémenté d’épisodes supplémentaires durant l’été de 1990) sont signés Archie Goodwin, John Byrne, Peter David, Gene Colan, John Buscema, Jo Duffy, Klaus Janson, Larry Hama et Marc Silvestri.

Les événements de ce troisième tome se déroule toujours durant la "période Madripoor" de Wolverine et se situent donc au moment où les X-men sont supposés morts, tandis que Logan tente de faire profil bas dans cette mégapole de plus de dix millions d'habitants. Ce parti-pris permet d’extraire les protagonistes à l’univers des super-héros, au profit d’un récit sans trop de collants et d’un Logan dans un rôle différent, même si les collants ont tendance à refaire surface vers la fin de cet album.



Outre les confrontations entre Wolvie et la mafia de Madripoor, le lecteur a également droit à un retour au Canada et à quelques indices concernant le passé (à l’époque toujours mystérieux) de Logan. Notons également l’épisode #25 (Heir Aid) produit par le duo Mary-Jo Duffy / John Buscema est également repris dans le fascicule fac-similé du tome 3 da la série "Marvel - Les incontournables". L’intrigue de cet épisode qui plonge Wolverine au milieu d’une guerre de gangs, où il doit honorer une ancienne dette envers l’un des parrains, est construite de manière classique mais permet de mettre à jour les valeurs qui animent cet ancien membre des X-men et revient également sur l’enfance de ce mutant canadien aux griffes acérées.



Si j’ai plutôt apprécié les épisodes qui se déroulent dans le nord canadien, j’ai tout de même trouvé les histoires courtes reprises dans cette intégrale assez quelconques. Ce n’est pas vraiment mauvais, mais cela demeure quand même assez moyen et pas toujours original.
Commenter  J’apprécie          00
Batman : No Man's Land, tome 3

Il nous tarde tout de même de lire la suite de cette saga prévue en six volumes !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00
Batman : No Man's Land, tome 2

On se retrouve [...] avec un statu quo qui donne l’occasion aux divers scénaristes de nous raconter différentes tranches de vie, avec des récits courts parfois touchants et agréables à lire. Seul le titre Young Justice et son humour qui tranche avec les autres épisodes est vraiment dispensable.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Larry Hama (39)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
167 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}