Sano n'avait jamais vraiment réfléchi au petit nombre de possibilités qui étaient offertes aux femmes. Mais il vit soudain avec une clarté troublante le champ limité de leur vie : épouse, servante, nonne, concubine, prostituée, mendiante. Le mariage et la maternité étaient honrables et pouvaient les rendre heureuses, mais sans jamais leur permettre d'être indépendantes, d'étudier, de pratiquer les arts martiaux, et de vivre les aventures ou les exploits qui donnaient un sens à la vie des hommes. Mal à l'aise, Sano pensa à Reiko qui luttait contres ces restrictions de la culture japonaise, et à ses propres efforts pour l'en dissuader.