Les musiques autorisées par la censure étaient au nombre de six : une demi-douzaine de mélodies qui se répétaient en une boucle infernale. Comment des notes pouvaient-elles être jugées contraires au régime ? Pour l’Oméga, ce n’était sans doute qu’une façon de resserrer son contrôle, d’imposer ces airs comme il codifiait les pas de danse. On privait les individus de liberté, les habituant peu à peu à cette surveillance constante. Jusqu’à ce que la dictature leur paraisse naturelle.