- Ce pauvre général, il a encore été battu aux élections, dit la princesse de Parme pour changer de conversation.
- Oh ! ce n'est pas grave, ce n'est que la septième fois", dit le duc qui, ayant dû lui-même renoncer à la politique, aimait assez les insuccès électoraux des autres. "Il s' est consolé en voulant faire un nouvel enfant à sa femme.
- Comment ! Cette pauvre madame de Monserfeuil est encore enceinte, s'écria la princesse.
- Mais parfaitement, répondit la duchesse, c'est le seul arrondissement où le pauvre général n'a jamais échoué." (Pléiade, Le Côté de Guermantes, II, p. 801-802)