« Le vent souffle assez fort ici. Le paysage n’est que rochers et herbe rase. Ni arbres ni lande de ce côté. La côte est sauvage, brute, extrême, battue par le souffle du ciel. La mer s’agite en contrebas. Noire, aux reflets d’un bleu profond, avec de l’écume en surface, à force de se fracasser sur les rochers. C’est un pays d’eau, de pierre et de vent. Qui ne cesse de se métamorphoser, selon les marées, le ciel, les nuages. La lumière n’est jamais la même, les paysages non plus. Amélie sourit. La beauté lui fait du bien. L’air la vivifie. Le bonheur d’être ici se diffuse dans ses veines. »