Au fond, ils ne comprennent pas vraiment ce qu'elle vit. Cette peur, peut-être insensée, mais qui la dépasse. Ce n'est pas une question de manque de confiance dans le corps médical. C'est une question de méfiance vis-à-vis de son propre corps, de ce qu'il a été capable de produire, de sa capacité ou non à faire front, à gagner. A gagner avec ce qu'il lui reste de traitement, mais sans la chimio. La chimio, le pilier de ses derniers mois, son ancre, sa bouée, ce à quoi elle s'est accrochée. Alors, oui, elle attend son IRM... la septième. Elle attend le verdict. Et plus il approche, plus la peur grandit.