Je me détourne, me retrouvant face aux centaines et centaines d’individus expulsés de chez eux, de leur existence, contraints de vivre ici dans la poussière et la saleté, tout simplement parce qu’ils voulaient avoir le droit de sentir, de penser, de choisir. Ils ne pouvaient pas savoir qu’il s’agissait d’un autre mensonge : on n’a jamais le choix, pas vraiment. On est toujours poussé vers une voie ou une autre. Et il ne reste qu’à avancer, encore et encore, jusqu’à se retrouver sur une route qu’on n’a pas du tout rêvée.