Fadila connaît le haut et le bas dans l'espace réel. Elle distingue très bien ce qui se trouve sur la table et ce qui est dessous. Elle doit aussi différencier ce qui est sur le papier (le stylo posé sur la feuille) et ce qui est dessous (le bois de la table). Sans doute, au tableau noir, elle comprendrait « le point sur le i ». De là à distinguer sur une feuille à l'horizontale ce qui est au-dessus d'une ligne, il y a un abîme qui sépare le réel de la représentation, l'habitude de l'espace où l'on évolue et l'ignorance de ces figurations abstraites.