9. Giorgio Vasari à Vincenzo Borghini
Florence, 7 janvier 1557
Cela ne ressemble pas au Pontormo qui recommençait sans cesse son ouvrage, reprenant tout, jamais satisfait, à la recherche d'une perfection qui n'existait sans doute que dans ses rêves. Il ne pouvait pas ignorer qu'en repeignant sur une peinture déjà sèche, la trace du raccord serait visible pour des yeux avertis, comme un cataplasme sur un membre blessé. Jamais le Pontormo que nous connaissons ne l'aurait toléré.
Pour embrouiller encore toute cette affaire, un autre élément est venu s'ajouter : un certain jour du mois dernier, une femme est venue chez Pontormo alors qu'il était absent.