Citation de Coralire
Bernays était mort en 1995, mais ces techniques de propagande lui avait survécu. Elles étaient même depuis longtemps enseigné dans les grandes universités américaines où étudiaient les futurs dirigeants de multinationales, mais aussi dans les écoles d'études politiques où l'on formait les futurs élus, un peu partout dans le monde. Après quoi les sociétés de conseils américaines qui sévissait dans la plupart des pays prenaient le relais afin de conseiller les grands patrons, mais aussi les chefs d'État et leur ministre, sur l'art de manipuler la population.
Les conseils ne sont jamais neutres parce que ces cabinets ne le sont pas : tous sont américains, et tous tirent d'abord leur subside des multinationales américaines, auquel ils sont donc intimement attachés. Ces firmes exercent elles-mêmes un lobbying intense, auquel elle consacre des budgets considérables, pour obtenir des gouvernements des décisions en leur faveur.
Il y a aussi une proximité culturelle : dans chaque pays, les présidents et les ministres, comme les grands patrons, font partie d'une certaine élite, ils sont souvent issus des mêmes milieux, ont parfois fait les mêmes études, et ce sera toujours plus valorisant pour un chef d'État d'être invité à bord d'un yacht d'un PDG de multinationales que de déjeuner avec le patron d'une PME locale, même si l'ensemble des PME emploie dans son pays plus de monde que les très grandes entreprises. On verra d'ailleurs souvent un ministre de l'économie se battre pour préserver les intérêts d'une grande firme même si elle a tellement délocalisé ses affaires qu'elle ne représente plus grand chose localement.
Et puis... il y a aussi la préparation de l'après : de plus en plus d'élus ne font qu'un passage dans la politique, avant de poursuivre leur carrière dans le privé. Il est dès lors très tentant de servir les intérêts de ceux qui pourront être vos partenaires ou vos employeurs de demain. Tout converge donc pour que les élus et membres du gouvernement soit sous l'influence de ces multinationales, et même dans certains cas relayant plus ou moins consciemment leur propagande à l'égard de la population.
Les conseils ne sont jamais neutres parce que ces cabinets ne le sont pas : tous sont américains, et tous tirent d'abord leur subside des multinationales américaines, auquel ils sont donc intimement attachés. Ces firmes exercent elles-mêmes un lobbying intense, auquel elle consacre des budgets considérables, pour obtenir des gouvernements des décisions en leur faveur.
Il y a aussi une proximité culturelle : dans chaque pays, les présidents et les ministres, comme les grands patrons, font partie d'une certaine élite, ils sont souvent issus des mêmes milieux, ont parfois fait les mêmes études, et ce sera toujours plus valorisant pour un chef d'État d'être invité à bord d'un yacht d'un PDG de multinationales que de déjeuner avec le patron d'une PME locale, même si l'ensemble des PME emploie dans son pays plus de monde que les très grandes entreprises. On verra d'ailleurs souvent un ministre de l'économie se battre pour préserver les intérêts d'une grande firme même si elle a tellement délocalisé ses affaires qu'elle ne représente plus grand chose localement.
Et puis... il y a aussi la préparation de l'après : de plus en plus d'élus ne font qu'un passage dans la politique, avant de poursuivre leur carrière dans le privé. Il est dès lors très tentant de servir les intérêts de ceux qui pourront être vos partenaires ou vos employeurs de demain. Tout converge donc pour que les élus et membres du gouvernement soit sous l'influence de ces multinationales, et même dans certains cas relayant plus ou moins consciemment leur propagande à l'égard de la population.
