Patiemment, comme une araignée tisse sa toile, il nouait inexorablement les fils du destin de l’ennemi. Il le haïssait, à telle enseigne que chacun de ses actes, chacune de ses pensées, n’avait d’autre but que l’assouvissement de sa vengeance. Il avait tant à lui faire payer, ces longues années de souffrances et de déchéance, la misère, la maladie… L’ennemi lui avait enlevé tout ce qu’il chérissait mais, ce faisant, il lui avait fait un cadeau inestimable.