Catholique débutant, de Julien Leclercq
Le média est un outil formidable, qui a une puissance de feu jamais égalée. Mais cette puissance est aujourd’hui au service d’un message souvent anxiogène, violent, dans lequel grandit notre jeunesse. Il y a une vraie question de civilisation qui se joue : où met-on nos moyens, sur quel type d’images, et quel type de message ?
(...)
(Question : Y a-t-il de la place pour des programmes porteurs d’espoir à la télé ?)
Le projet Imagine se bat pour ça, auprès des chaînes du monde entier. A l’étranger ils sont assez bluffés par ce que l’on fait. C’est plus compliqué en France… Nul n’est prophète en son pays ! Parfois on nous dit «trop bon, trop con» devant notre message trop positif. La marque du cynisme, la preuve que l’on fait l’erreur de confondre gentillesse et mollesse. Mes héros sont les révolutionnaires d'aujourd'hui, et ils sont tout sauf mous !
(Frédérique Bedos, fondatrice du Projet Imagine)
(Le mot de la fin)
Les défis qui attendent le monde, à fortiori la France, sont immenses. Epuisement des énergies fossiles, incapacité à trancher le sujet du nucléaire, explosion démographique, inégalités, pauvreté, malbouffe, perturbateurs endocriniens… La liste des menaces qui pèsent sur notre avenir est longue comme le bras. Et plutôt celui de Teddy Riner que de Mimie Mathy (que j’embrasse).
On peut s’arrêter là dans le constat que l’on fait du pays. Prendre cette photo-ci, sans tenir compte de tous ceux qui sont juste au bord du cadre et poussent pour y entrer. Finalement, ce n’est qu’un parti pris, celui d’Eric Zemmour et d’autres prophètes de malheur, prêts à inventer les superlatifs les plus anxiogènes pour gagner quelques secondes d’antenne. Horreur, cauchemar, fin du monde, enfer, cataclysme… le sensationnalisme fait vendre, paraît-il.
Oui, on peut s’arrêter là. (…) On peut se tirer une balle et déposer le bilan, ne pas vivre par peur de mourir. Ce que j’ai aimé dans la France qui bouge, c’est qu’elle a décidé d’aller plus loin, justement. De raconter la suite de l’histoire. De vivre.
(…)
Laissons Eric Zemmour et ses semblables expliquer que la France se suicide, nous n’avons pas besoin d’eux pour montrer par les actes ce qu’est la force de la résilience.
La France qui bouge aura le dernier mot, tout simplement parce que, contrairement à ceux qui ne font rien, elle ne cherche pas à l’avoir. Elle est occupée à changer… le monde.
Être citoyen, c'est croire en la fraternité. (Thierry Marx)
Ce qui m’inquiète dans la politique, c’est ce besoin d’élever une personne au pouvoir avec une idéologie puisée dans je ne sais quel manuel. D’ailleurs, ils n’ont même plus d’idéologie, alors ils vont chercher des phrases.
(Thierry Marx)
"Si les contrôles visaient à ne sanctionner que les malhonnêtes, ça se saurait. J'en ai désormais la preuve sous les yeux : Candide n'aurait jamais pu être chef d'entreprise."
"Il parait q'un certain nombre de dirigeants d'entreprise ont les dents plates à force de les faire grincer"
En der des der,ultime chance de joindre quelqu'un,il y a l'hyper efficace "apéro du soir". Si,si,essayez,vous verrez,il y a un taux d'ouverture bien meilleur que le "méga-urgent,qui décourage généralement son lecteur avant qu'il ait posé les yeux sur la première phrase.
Entrepreneur est un métier horrible quand on a la certitude que le chiffre d’affaires à venir ne suffira pas à assumer la masse salariale dont on a la charge.
« Dès lors, chaque midi, Imaya rejoignait le tyrannosaure. Ils passaient de bons moments ensemble, et Samuel en oubliait qu’il inspirait crainte et méfiance à ses camarades. » (p. 19)
La petite fille ne se sentit plus jamais seule : même les jours où ses copines et elle se disputaient, elle avait toujours quelqu'un à qui se confier !