[...] Grâce à ses connaissances historiques et à ce qu'il savait sur les services étrangers de renseignements, Berg avait élaboré une stratégie quant à la façon de développer cette nouvelle activité. Son but ultime était un service secret, voire une organisation toute entière échappant à tout contrôle démocratique, qui surveillerait non seulement la DST elle-même mais aussi les activités dites officielles au sein de la police, de l'armée ainsi que de tout autre organisme ou groupe, public ou privé, dont les activités risquaient de mettre en danger le pouvoir politique.