Léo Koesten

Je remercie Babélio et les Editions l'Harmattan car je me suis bien amusée en lisant ce livre, en plus il est écrit comme une pièce et croyez moi en lisant les personnages vous avez envie de déclamer comme sur une scène leur histoire et leurs réponses : ce que j'ai fait pour quelques chapitres. Tantot Anne Tantot Jack c'était passionnant de se mettre dans la tête de ses personnages.

C'est l'histoire de 2 pirates au grand coeur car ils donnaient aussi aux pauvres après avoir pillé les bateaux des grandes puissances de l'époque mais malheureusement cela à fini au bout d'une corde.

Une très belle et forte histoire d'émancipation. Celle d'une femme engluée dans son monde bourgeois aux idées bien arrêtées et qui décide de sortir de sa chrysalide et de prouver qu'elle existe.

La vision sans concession sur cet homme, ce mari, qui ne la voit que comme une potiche idéale.



L'histoire aussi de 2 femmes que tout oppose et qui vont pourtant se retrouver dans la même combat et (enfin) se soutenir l'une l'autre.



Un récit admirablement bien orchestré. J'ai été emmenée au fil des mots, des phrases, des pages, des chapitres, dans cette lecture qui s'envole auprès de cette rebelle parce qu'on veut l'accompagner et toujours espérer sa réussite.



L'écriture est fine et juste, incisive et précise.

Pas de dentelle, les faits sont là et ils sont très bien retranscrits.

S'il y a la force, parfois la colère, de Éloïse il y a aussi les excellents passages où la volonté farouche de réussir nous transporte avec elle.



De très bons dialogues également et de merveilleuses réparties. Héloïse ne s'en laisse plus conter et c'est sublime.



J'ai tout adoré dans ce roman, l'histoire, le style, l'écriture, les personnages aussi détestables soient-ils pour certains mais tous tellement bien campés et bien travaillés.



Une merveilleuse découverte que je ne regrette pas et dont je ne suis pas prête d'oublier ce combat sous cette plume aussi puissante que légère.


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« Romain Gary et le petit lézard blanc » se positionne quelques instants avant le suicide de l’écrivain et aborde dans un kaléidoscope d’images et de dialogues successifs un certain nombre de pans de sa vie et de son parcours. De sa relation avec sa mère, marquée par un amour inconditionnel qui détruit autant qu’il construit à son mariage avec Jean Seberg, avant leur divorce et le suicide de l’actrice en passant par son rôle dans les Force Françaises Libres pendant la seconde guerre mondiale, c’est le parcours tourmenté de Romain Gary qui défile sous nos yeux.





Ainsi, même s’il a été de succès en succès dans sa vie, aussi bien militaire que par la suite diplomatique et littéraire (ses deux prix Goncourt notamment), il reste marqué au plus profond de lui. Au fil des tableaux se dessinent toutes les failles de l’écrivain. Léo Koesten parvient très bien à les restituer en construisant la pièce autour d’un monologue de l’écrivain seul sur scène entrecoupé de répliques enregistrées de sa mère et de son ancienne femme (qui apparait en plus en photo au fond de la scène) qui représentent bien les spectres qui le hantent. Cette mère envahissante qu’il n’aura pas su combler et à qui il n’aura pas pu montrer de l résultat de ses sacrifices, et cette femme qu’il n’aura pas su protéger de ses démons intérieurs accompagnent Roman Gary dans une introspection qui le conduire au geste final.
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Eloise de Kerambrun souffre de la violence de son mari et de la rébellion de ses deux ados.

Que faire pour sortir du tunnel, alors qu'elle reste financièrement dépendante de Foucault, son époux?



A force de ruminer, la jeune femme décide de devenir professeur des écoles, tout en sachant que ce salaire ne la fera pas vivre. Les premiers temps, Eloise reste fidèle à son mari pour lequel elle a encore des sentiments.



Mais les violences s'accentuant, elle finit par aller porter plainte au commissariat.



Un roman très addictif des les premières pages, on est pris de suite dans l'histoire et le vif du sujet avec Eloise.



On découvre une vie sans envie ni sens avec un mari volage qui délaisse complètement sa femme et ses responsabilité parentale.



Eloise veut donner du sens à sa vie et va passer le concours de professeur des écoles. Elle va se reprendre en mains et laisser son mari et ses enfants aux tâches ménagères.



Venez découvrir ce roman et cette nouvelle vie que va nous faire partager Eloise.

La pièce nous emmène au début du XVIIIème siècle dans les Caraïbes, en plein âge d’or de la piraterie. Calico Jack Rackham, dont la renommée grandit de jour en jour rentre au port pour narrer ses derniers exploits en mer. Là, il rencontre Anne Bonny, fille d’un riche planteur, qui rêve de piraterie, au point de vouloir rejoindre le rang des pirates.



« Anne et Jack » nous transporte aux côtés de ce couple mythique de la légende des pirates. En se focalisant exclusivement sur ces deux personnages, la pièce va créer une véritable intimité avec eux et nous faire réellement partager leur parcours et leurs émotions. Loin des images véhiculées sur les pirates, la pièce nous les présente finalement comme membres d’une société relativement démocratique fondée sur l’équité et la liberté. Ainsi ils peuvent par exemple élire librement leur capitaine. Leur légende noire ayant été surtout le fait des gouvernements, ceux-là même qui « volent les pauvres sous couvert de la loi, tandis que nous [les pirates], pillons les riches sous la protection de notre seul courage ». Une société évoluée au point d’offrir à certaines femmes une forme d’émancipation à une époque qui n’y était pas vraiment propice.



Une pièce pleine d’action qui doit vraiment être très agréable à voir sur scène, pour assister notamment aux combats d’épée. Vivement que les théâtres puissent à nouveau accueillir du public !
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Merci aux éditions Harmattan et à l'opération Masse Critique qui m'ont permis de faire une critique.

Il s'agit d'une pièce de théâtre écrite pour 2 personnages Anne et Jack dont la profession est pirate.

Sacrebleu, ça se lit très bien et très vite. On se laisse emporter par ces deux personnages.

Mortcouille, n'hésitez plus, partez à l'abordage...

Lu dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Tout d'abord, merci aux éditions l'Harmattan d'avoir bien voulu m'envoyer cette pièce de théâtre.

Commençons pas les points positifs : le fait de lire une pièce de théâtre est toujours quelque chose d'agréable et de dépaysant. De plus le livre est court et se lit rapidement.

Concernant les points négatifs, je suis au regret de devoir vous dire que j'en ai trouvé beaucoup. L'attirance sexuelle des deux amoureux est traitée de façon lourde et fastidieuse, faisant sans cesse allusion à la généreuse poitrine d'Anne qui semble être la seule chose interessant Jack. L'histoire est sans consistance et les dialogues à pleurer.

Le seul moment de joie ressenti durant cette lecture est son dénouement, les personnages ont tout ce qu'ils méritent.



Je préfère préciser ici, comme j'ai l'habitude de le faire dans mes autres critiques que cet avis n'engage que moi et que je vous invite toujours à lire un livre avant d'en penser quoi que ce soit.