Chaque pas repousse l'assaut des idées noires, la mélancolie est refoulée. Provisoirement.
J'ai bien conscience de la fragilité de cet état, du caractère presque illusoire de la sérénité affichée. Il y a comme un grain de sable qui parfois vient enrayer le fil de mes pensées. Mais je résiste. La fin des vacances m'est souvent insupportable, je le sais. Je me soigne à coup d'ultraviolets et d'instants figés sous la rétine, mon stock de diapositives, en quelques sorte.