Petit papa, c’est aujourd’hui ta fête…
J’avais des fleurs pour couronner ta tête…
Cette fois, un père amenait sa fille à force de gifles et de poussades ; une troupe d’élèves accourus de tous les bouts du quartier formait cortège ; il y eut un envahissement tumultueux. L’enfant battue fut projetée la première dans le préau. Je l’ai vite prise par le bras et conduite au lavabo, sa figure de pauvre mouton, barbouillée de larmes, était enflée, labourée d’ecchymoses.