Lorsque je me penche sur les jours écoulés, lorsque les odeurs du passé me remontent au cœur et que je retrouve, très exactement tracées dans le souvenir, les frontières d’une époque où je fus jeune, d’une époque où furent jeunes tant de cœurs, où le temps, l’amour, l’art, la politique et les affaires étaient plus jeunes, où l’homme était plus volontiers loyal, viril et spirituel, il y a soudain, qui surgissent et se dressent, des verts et des violets d’une distinction et d’une amertume infinies. Ce sont les verts et les violets de Lautrec.