Lorsque la peinture italienne s'introduisit en France et étouffa un mouvement national qu'il est permis de regretter, l'Italie s'enorgueillissait déjà de Michel-Ange et de Raphaël, et nos peintres français, Jean Cousin, Freminet, Dubois ou Simon Vouet, se mirent à leur remorque. Poussin soutint de son amitié le Dominiquin dédaigné parce que sa peinture paraissait trop sévère, et les premiers artistes envoyés à Rome après la fondation de l'Académie de France se laissèrent facilement éblouir par des peintres dont les décorations pompeuses répondaient trop bien au goût que leur avait inspiré Lebrun.