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Citation de Partemps


11. — L’amour d’un objet, quel qu’il soit, est fils de sa connaissance.

L’amour est d’autant plus fervent que la connaissance est plus certaine : or la certitude naît de la connaissance intégrale de toutes les parties qui, réunies ensemble, forment le tout de la chose qui doit être aimée. Si tu ne connais pas Dieu, tu ne saurais l’aimer ; si tu l’aimes pour le bien que tu attends de lui et non pour sa souveraine vertu, tu imites le chien qui remue la queue et fait fête par ses bonds à celui qui va lui donner un os ; si l’animal connaissait la supériorité de l’homme, il l’aimerait bien mieux. (R. 837.)

12. — Quelle est l’indéfinissable chose qui cesserait d’être, si on pouvait la formuler ? L’infini, qui serait fini, s’il pouvait être défini !

Car définir c’est limiter et des limites appartiennent simultanément à plusieurs points au moins d’extrémités : ce qui contredit à la notion de l’illimité. (C. A. 113, v.)

13. — La vérité seule fut fille du temps. (M. 58, v.)

14. — Le mensonge est si méprisable, même s’il dit bien grande chose de Dieu, qu’il ôte toute grâce à la divinité.

La vérité est de telle excellence, qu’en louant de petites choses, elle les rend nobles. (C. A. 118, r.)

Les obstacles à la vérité se changent en contrition.

Sans doute, telle proportion est du mensonge à la vérité que de la ténèbre à la lumière ; et la vérité est d’essence tellement excellente, que même si elle s’applique à une humble et basse matière, encore, sans comparaison, elle surpasse les incertains et mensongers développements et s’élève au-dessus des grands et sublimes discours. Car, notre esprit, encore qu’il ait le mensonge pour cinquième élément, n’en tient pas moins la vérité des choses pour le souverain aliment, non des esprits vagabonds, mais des intellects véritables.

Mais toi qui vis de songes, tu te plais davantage aux raisons sophistiques et barbares et à parler de choses grandes et incertaines, que des matières de moindre envergure, mais de certitude naturelle. (Tr. 12, r.)

15. — Le feu détruit le mensonge, c’est-à-dire le sophisme, et fait sortir la vérité des ténèbres. Le feu a pour mission de consumer tout sophiste. Dévoileur et démonstrateur de vérité, car il est la lumière dispersatrice des ténèbres qui cachent l’essence des choses.
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